RESPIRATION
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.....- Respiration normale
http://wassil.free.fr/respiration_humaine.htm
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LA RESPIRATION HUMAINE |
![]() Le volume de la cage thoracique augmente à chaque pénétration de l’air (ou inspiration) et diminue à chaque rejet (ou expiration). L’alternance régulière des mouvements d’inspiration et des mouvements d’expiration définit le rythme respiratoire.
A chaque inspiration normale, 0,5 l d’air entre dans les poumons. Le volume d’air qui pénètre « en plus » au cours d’une inspiration forcée est de 2,5 à 3 l. En fin d’expiration normale, on peut encore « chasser en plus » 1 l d’air : on effectue alors une expiration forcée. En fin d’expiration forcée, il reste encore 1,5 l d’air dans les poumons ; on ne peut donc jamais les vider complètement. Le rythme respiratoire s’accélère considérablement lors d’un effort physique, diminue pendant le sommeil et varie selon l’âge. |
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![]() Au cours d’une inspiration, l’augmentation de volume de la cage thoracique provoque l’entrée de l’air dans les poumons. (Extrait de Biologie 3e) |
![]() Lorsqu’on gonfle un ballon, il augmente de volume : c’est l’entrée de l’air qui provoque l’augmentation de volume. On pourrait croire que le phénomène est le même dans la respiration, c’est-à-dire que l’air qui pénètre dans les poumons provoque l’augmentation de volume de la cage thoracique. Ce n’est pas le cas et c’est même le contraire qui se passe. La cage thoracique, formée par les côtes, la colonne vertébrale et le sternum, n’est pas une enceinte à claire-voie . En effet, les espaces entre les côtes sont occupés par les muscles intercostaux. Par ailleurs, le diaphragme, muscle aplati légèrement bombé, forme le plancher de cette cage entièrement close. Ajoutons une idée essentielle : les poumons sont « collés » à la cage thoracique par la plèvre (ensemble de deux membranes séparées par le liquide pleural). Ainsi, quand la cage thoracique augmente de volume, les poumons suivent. Cette augmentation de volume entraîne l’entrée de l’air. Les muscles intervenant dans les mouvements respiratoires sont nombreux. Deux mouvements complémentaires accroissent le volume de la cage thoracique et provoquent l’inspiration normale :
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![]() Lors d’exercices physiques, les muscles consomment beaucoup plus d’oxygène qu’au repos. Cette demande supplémentaire d’oxygène est satisfaite de deux manières complémentaires : - une accélération du rythme respiratoire et donc une augmentation du volume de l’air qui passe dans les poumons. - une augmentation du volume du sang qui parcourt d’une part les poumons, d’autre part les muscles en fonctionnement. Ce dernier phénomène est assuré par l’adaptation du système capillaire et par l’augmentation du débit cardiaque, c’est-à-dire de la quantité de sang éjecté par le cœur chaque minute. Elle est elle-même obtenue grâce à une accélération du rythme cardiaque proportionnelle à l’intensité de l’effort ( cette accélération pouvant atteindre 190 battements à la minute constitue le mécanisme le plus important) et à une augmentation de la quantité de sang éjecté à chaque contraction. « Dans un moteur d’automobile, l’énergie qui fait bouger les pistons est fournie par la combustion d’un mélange adéquat d’essence et d’oxygène. De la même façon, l’organisme humain doit continuellement recevoir de l’énergie pour accomplir ses nombreuses fonctions. En plus de l’énergie destinée à la contraction musculaire et au maintien de sa température, l’homme dépense une énergie considérable pour d’autres formes de travail biologique. Cela va de l’énergie nécessaire à la digestion, l’absorption et l’assimilation des aliments, au fonctionnement des diverses glandes, à la transmission des signaux qui vont du cerveau aux muscles, au fonctionnement du cœur et à la contraction des muscles respiratoires… à l’énergie nécessaire à la synthèse de nouveaux composés chimiques aussi bien à l’intérieur du corps d’un enfant en période de croissance que dans le corps d’un adulte ».
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![]() Lors d'exercices physiques, les muscles consomment beaucoup plus d'oxygène qu'au repos. |
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![]() Schéma simplifié de l'appareil respiratoire humain (Extrait de Biologie 3e) |
![]() Il est un aliment plus urgent pour le fonctionnement de notre organisme que ceux que nous introduisons dans notre appareil digestif : c'est l'oxygène. S'il est possible de résister longtemps au jeûne, nous ne pouvons nous priver d'air plus de quelques minutes. L'oxygène est absorbé au niveau de l'appareil respiratoire où l'air constamment renouvelé est en contact avec le sang qui circule sans cesse.
On distingue : 1) des mouvements d'inspiration qui font pénétrer l'air dans les poumons. 2) des mouvements d'expiration qui produisent le rejet des gaz de la respiration. - Inspiration. Dans l'inspiration, le thorax s'élargit, les côtes et le sternum se soulèvent. Les mouvements d'inspiration sont dûs à la contraction de muscles intercostaux et de muscles qui s'insèrent sur les premières côtes et sur les vertèbres cervicales ; les côtes soulevées entraînent le sternum. Le diaphragme se contracte, s'aplatit et s'abaisse comme un piston. La cage thoracique augmente de volume. La plèvre étant appliquée étroitement contre ses parois, une aspiration se produit dans les voies respiratoires des poumons. On peut, volontairement, effectuer une inspiration plus ample que celle qui se fait sans le secours de la volonté. Des muscles supplémentaires se contractent dans cette inspiration forcée. Inspiration normale, inspiration forcée sont dues au travail des muscles thoraciques. Le poumon reste passif. - Expiration. Dans l'expiration normale, les muscles inspirateurs se relâchent. Cage thoracique et poumons reprennent leurs volumes réduits. Les vésicules expulsent une partie des gaz qu'elles contiennent. Volontairement, on peut effectuer une expiration forcée. Dans l'expiration forcée, des muscles se contractent qui abaissent les côtes, comprimant les viscères de l'abdomen, repoussent le diaphragme de bas en haut.
Quel est donc le rôle de cet aliment indispensable ? |
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http://www.temps-action.com/respiration-profonde.html
La respiration profonde
Une technique facile et très efficace
La technique mentale la plus facile est la maîtrise de la respiration profonde. En plus d'être facile, c'est quelque chose qu'on peut pratiquer à n'importe quel moment. Croyez-le ou non, les meilleurs athlètes trouvent le temps de pratiquer la respiration profonde, avant, pendant et après leurs compétitions. Ils n'ont pas besoin d'outil spécial ou d'environnement spécial, et vous non plus.
Ce qui est intéressant est que, bien que respirer soit une fonction automatique, nous ne le faisons pas toujours comme il faut. Cela est particulièrement vrai dans des situations de compétition où l'anxiété et le stress conduisent à une respiration inefficace, avec des périodes de courtes respirations sans profondeur.
Une respiration correcte propulse l'oxygène dans le flux sanguin et aide à renforcer les muscles, les nerfs et le cerveau qui sont les parties de votre corps dont vous dépendez le plus pour vos performances. Vous ne réaliserez peut-être pas consciemment les changements qui prennent place dans votre corps, mais il est certain que vous les ressentirez. Quand une quantité insuffisante d'oxygène pénètre dans le flux sanguin, le résultat est souvent un essoufflement.
Respirer profondément ne vous aidera pas seulement à vous relaxer mais cela vous empêchera également de vous sentir fatigué. C'est une chose qui, à elle seule, vous aidera à améliorer vos performances. C'est pour cette raison que la respiration profonde est une technique mentale qu'il est certainement important d'apprendre.
Les étapes pour une respiration profonde efficace
1. Comme la respiration profonde est plus efficace lorsqu'elle est faite par le nez, commencez par vous assurer que vos 2 narines sont propres et débouchées. C'est le bon moment pour vous moucher, si besoin.
2. Ensuite expirez.
3. Avec la bouche fermée, commencez à inhaler lentement et sans forcer par le nez. Pour vous aider, imaginez vous en train de remplir d'air votre ventre en commençant par le bas.
4. Maintenant, continuez à puiser l'air par le nez. Une fois que vous avez atteint une inspiration maximale, retenez votre souffle pendant 1 seconde ou 2.
5. Enfin, commencez à expirer, lentement et calmement, jusqu'à ce que vos poumons soient vides. Tirer sur la ceinture abdominale permet de s'assurer que les poumons sont vides de tout l'air qu'ils contenaient.
6. Répétez ensuite ces étapes autant de fois que nécessaire et aussi souvent que vous en ressentez le besoin.
Durant les premières tentatives de respiration profonde, il n'est pas rare de ressentir des étourdissements. Mais il ne faut surtout pas s'inquiéter. Cette sensation indique simplement que vous fournissez trop d'oxygène à votre sang. Si cela arrive, arrêtez de respirer profondément et reprenez une respiration normale.
En même temps que les inspirations et expirations profondes, il est important de faire un effort conscient pour relaxer aussi bien l'esprit que les muscles. C'est une étape qui est en réalité assez difficile pour la plupart d'entre nous. Pour que cela soit plus facile, essayez de vous concentrer uniquement sur les tâches d'inspiration et d'expiration. Si la capacité à vous relaxer vous échappe toujours, essayez de fermer les yeux et/ou de vous entourer d'une musique calme et voyez si cela vous aide.
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.Il faut contracter les abdominaux et l'ensemble du corps tout en expirant à partir du ventre.
L'erreur consisterait à expirer de façon sonore uniquement à partir de la gorge. Le son doit venir seul, naturellement. Il ne doit pas être forcé mais vient "des profondeurs".
Souvent, on travaille cette expiration sur deux temps dont le second, beaucoup plus court, sert à compléter l'expulsion de l'air.
Simple donc en théorie mais à pratiquer avec assiduité, en sensations.
Plus que les abdominaux, c'est le diaphragme qui est mis sous tension/relâchement. Et effectivement, le ibuki, n'a pas vocation à être sonore. Seul le son du passage de l'air qui "vient des profondeurs" est nécessaire. En fait, toute respiration sonore ne doit être comprise que comme un repère physique qui aide à la bonne contraction/décontraction des muscles respiratoires.
En plus de la rétroversion, celle-ci s'accompagne d'une fermeture/basculement interne des têtes fémorales et donc rapprochement des trochanter.
Tout ceci à ne prendre qque dans le cas des kata sanchin des styles gôjû-ryû (branche shôdôkan), kônan-ryû (branche shureikan) et papuren (happoren) du kingai-ryû.