Le HARA

 

 

http://www.marie-ki.be/Yoga-bis.html


Le centre, le hara, le tantien
Réflexions pratiques

Marie Kirkpatrick

 

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Trouver le hara
Le hara se situe au centre du ventre, entre nombril et pubis, à la hauteur de la charnière sacro-lombaire. Sa présence peut être ressentie de façon très concrète, réelle, tangible, comme si, à cet endroit, se trouvait une boule de pétanque. Il devrait servir de point d'appui à toutes les postures de yoga.
Le point de repère avant du hara est le point de convergence du tonus musculaire abdominal. Plus ce point est précis et solide, plus on peut avec précision et puissance accéder au hara, où l'énergie se concentre. Le hara cesse alors d'être un concept pour devenir une présence physique tangible. Comme le montre la figure, le coccyx rentre, et le hara sert de point d'appui pour permettre à la colonne vertébrale de se redresser naturellement

 

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Pouvoir littéralement prendre en main le hara demande à la musculature du ventre, du plancher pelvien et des fesses à la fois tonus et souplesse : un ventre tombant vers l'extérieur, des fesses et un plancher pelvien relâchés laissent s'échapper, se volatiliser toute la force vitale. Le hara se dissout, le dos, n'étant plus soutenu, se creuse, les vertèbres s'écrasent ce qui entraîne des problèmes au niveau des lombaires, des sacro-iliaques etc. À l'opposé, un abdomen en béton permet d'accumuler une grande force, mais en bloque en même temps l'usage.
Le hara et le souffle
C'est sur le hara que s'appuie le souffle pour monter comme une colonne d'air sous pression, venir ouvrir les clavicules, se frayer un passage à travers les muscles et les os des bras pour les étirer lorsque les bras sont levés. L'usage volontaire de la force musculaire pour tirer, pousser, n'est plus nécessaire et devient même une entrave : plus on peut s'en défaire, plus le souffle peut prendre sa place : l'ouverture qui s'ensuit se fait alors toute seule.
C'est aussi grâce à l'appui sur le hara que le souffle descendra dans les jambes — à condition qu'elles ne soient pas crispées — jusqu'à traverser la plante des pieds et nous enraciner au sol.
Respirer dans le hara, ce n'est pas respirer dans tout le ventre, mais seulement sous le nombril. Le haut du ventre, la région de l'estomac doivent être maintenus vers l'intérieur : cette zone est destinée à s'effacer au fur et à mesure que l'on progresse sur la voie. Au contraire, la zone située sous le nombril représente ce que M. Durckheim appelle « Être essentiel » : plus l'ego diminue, plus l'Être essentiel prend sa place véritable et réciproquement...

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Application aux postures de yoga : Souffle et respiration
Pour moi, souffle et respiration sont distincts : le souffle est la force qui sous-tend la respiration et qui la porte, comme elle porte les battements du cœur et toutes les activités physiologiques. Mais à la différence des autres activités physiologiques, la respiration nous offre une prise, un contact avec cette force sous-jacente. Au départ, j'utilise donc la respiration pour guider cette force dans les bras, les jambes, les clavicules etc. ensuite, lorsque je peux laisser tomber tout effort respiratoire, c'est le souffle qui va ouvrir les différentes zones du corps et y porter la respiration.
L'origine de cette force est dans le hara : c'est là que le souffle prend sa source. L'expiration permet de s'en rendre compte. On sent le mouvement des côtes, du diaphragme, du ventre. On laisse ce mouvement se poursuivre même lorsqu'il ne sort plus d'air. On s'aperçoit alors que les muscles du ventre et le plancher pelvien se resserrent comme pour comprimer le hara. Il ne s'agit pas d'expirer à fond, mais plutôt de laisser s'installer une apnée qui n'est ni contrainte ni forcée, qui n'est pas non plus une immobilité mais un mouvement subtil, imperceptible de l'extérieur, qui rassemble le souffle, la force vitale, dans le hara.
Voici quelques exemples de postures pour lesquelles vous pourrez appliquer ce qui précède.

http://www.marie-ki.be/Yoga-bis_fichiers/image008.jpg

 

Le travail sur l'énergie passe par une conscience précise du corps
Tout travail sur l'énergie doit s'appuyer sur une conscience et un contrôle précis du corps physique, sinon, comme l'apprenti sorcier, on court le risque d'être submergé par les forces que l'on a mises en branle. En apprenant à contrôler les muscles du corps, on s'entraîne à utiliser l'énergie au lieu d'être utilisée par elle..,
Ne perdons pas de vue non plus que le but de tout ce travail, c'est de nous amener à accepter l'intégralité de notre être : corps, cœur, âme, esprit, sexualité etc. Sans cette acceptation de toutes les parts de soi, il n'y a pas de progrès possible !

 

 


Le centre, le hara, le tantien

Réflexions pratiques

 
Marie Kirkpatrick

 

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Trouver le hara

Le hara se situe au centre du ventre, entre nombril et pubis, à la hauteur de la charnière sacro-lombaire. Sa présence peut être ressentie de façon très concrète, réelle, tangible, comme si, à cet endroit, se trouvait une boule de pétanque. Il devrait servir de point d'appui à toutes les postures de yoga.
Le point de repère avant du hara est le point de convergence du tonus musculaire abdominal. Plus ce point est précis et solide, plus on peut avec précision et puissance accéder au hara, où l'énergie se concentre. Le hara cesse alors d'être un concept pour devenir une présence physique tangible. Comme le montre la figure, le coccyx rentre, et le hara sert de point d'appui pour permettre à la colonne vertébrale de se redresser naturellement

 

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Pouvoir littéralement prendre en main le hara demande à la musculature du ventre, du plancher pelvien et des fesses à la fois tonus et souplesse : un ventre tombant vers l'extérieur, des fesses et un plancher pelvien relâchés laissent s'échapper, se volatiliser toute la force vitale. Le hara se dissout, le dos, n'étant plus soutenu, se creuse, les vertèbres s'écrasent ce qui entraîne des problèmes au niveau des lombaires, des sacro-iliaques etc. À l'opposé, un abdomen en béton permet d'accumuler une grande force, mais en bloque en même temps l'usage.

Le hara et le souffle

C'est sur le hara que s'appuie le souffle pour monter comme une colonne d'air sous pression, venir ouvrir les clavicules, se frayer un passage à travers les muscles et les os des bras pour les étirer lorsque les bras sont levés. L'usage volontaire de la force musculaire pour tirer, pousser, n'est plus nécessaire et devient même une entrave : plus on peut s'en défaire, plus le souffle peut prendre sa place : l'ouverture qui s'ensuit se fait alors toute seule.
C'est aussi grâce à l'appui sur le hara que le souffle descendra dans les jambes — à condition qu'elles ne soient pas crispées — jusqu'à traverser la plante des pieds et nous enraciner au sol.
Respirer dans le hara, ce n'est pas respirer dans tout le ventre, mais seulement sous le nombril. Le haut du ventre, la région de l'estomac doivent être maintenus vers l'intérieur : cette zone est destinée à s'effacer au fur et à mesure que l'on progresse sur la voie. Au contraire, la zone située sous le nombril représente ce que M. Durckheim appelle « Être essentiel » : plus l'ego diminue, plus l'Être essentiel prend sa place véritable et réciproquement...

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Application aux postures de yoga : Souffle et respiration

Pour moi, souffle et respiration sont distincts : le souffle est la force qui sous-tend la respiration et qui la porte, comme elle porte les battements du cœur et toutes les activités physiologiques. Mais à la différence des autres activités physiologiques, la respiration nous offre une prise, un contact avec cette force sous-jacente. Au départ, j'utilise donc la respiration pour guider cette force dans les bras, les jambes, les clavicules etc. ensuite, lorsque je peux laisser tomber tout effort respiratoire, c'est le souffle qui va ouvrir les différentes zones du corps et y porter la respiration.
L'origine de cette force est dans le hara : c'est là que le souffle prend sa source. L'expiration permet de s'en rendre compte. On sent le mouvement des côtes, du diaphragme, du ventre. On laisse ce mouvement se poursuivre même lorsqu'il ne sort plus d'air. On s'aperçoit alors que les muscles du ventre et le plancher pelvien se resserrent comme pour comprimer le hara. Il ne s'agit pas d'expirer à fond, mais plutôt de laisser s'installer une apnée qui n'est ni contrainte ni forcée, qui n'est pas non plus une immobilité mais un mouvement subtil, imperceptible de l'extérieur, qui rassemble le souffle, la force vitale, dans le hara.
Voici quelques exemples de postures pour lesquelles vous pourrez appliquer ce qui précède.

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Le travail sur l'énergie passe par une conscience précise du corps

Tout travail sur l'énergie doit s'appuyer sur une conscience et un contrôle précis du corps physique, sinon, comme l'apprenti sorcier, on court le risque d'être submergé par les forces que l'on a mises en branle. En apprenant à contrôler les muscles du corps, on s'entraîne à utiliser l'énergie au lieu d'être utilisée par elle..,
Ne perdons pas de vue non plus que le but de tout ce travail, c'est de nous amener à accepter l'intégralité de notre être : corps, cœur, âme, esprit, sexualité etc. Sans cette acceptation de toutes les parts de soi, il n'y a pas de progrès possible !

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Hara, la force vient du ventre
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Sommaire

Comment le fortifier

Si nous ressentons souvent de la fatigue après une journée de travail, c’est peut-être aussi parce que nous ne sommes pas dans notre hara. En nous appuyant sur les seules forces de l’ego, du mental, nous nous sommes coupés des forces profondes de l’être.
Le "zazen", le shintaïdo et le massage respiratoire peuvent nous aider à retrouver notre centre.

La posture “zazen”

En position "seiza" (assis sur les talons, les genoux plus bas que le bassin, dos bien droit, épaules détendues), la respiration est calme et se déroule dans l’abdomen. Une gageure pour la plupart d’entre nous qui respirons seulement par le haut du corps. En amenant la respiration sous le diaphragme, nous en venons à nourrir tout naturellement notre centre énergétique.
Bénéfice immédiat : une sensation de vitalité accompagnée d’un grand calme. « En se concentrant pleinement sur le moment présent, l’énergie du hara s’accroît », explique Katia Rebel, responsable du Dojo Zen de Paris, où se pratique le "zazen" ("assise" en français). Au début, la posture est difficile à tenir. Mais plus on se montre assidu, plus l’équilibre, tant physique que psychologique, augmente. « Au bureau, dans des moments de grande fatigue, je m’inspire de cette posture en restant bien droite sur ma chaise, et je me sens vite moins débordée », assure Elisabeth, 45 ans, informaticienne.

Le shintaïdo

« Dès les premiers cours, j’ai été encouragé à ouvrir les hanches et le ventre, mais aussi la poitrine, les mains et la bouche », raconte Hugues, 32 ans, comédien. Dans la galaxie des arts martiaux japonais, le shintaïdo est la seule discipline à faire appel à cette nécessité d’ouverture. « Pour nous, au-delà de la désignation du ventre, le mot hara fait référence aux différentes énergies qui en émanent : puissance, dynamisme et profondeur », explique Pierre Quettier, responsable du centre Richesses du Japon.
La technique est exigeante : les sauts en font sa spécificité. Paumes de main ouvertes, tout comme le bassin, la bouche et les yeux, le corps s’arc-boute dans une totale ouverture. Ces exercices ont pour but d’ouvrir le hara, mais aussi de renforcer le bas du corps et d’assouplir. « L’énergie libérée augmente aussi la faculté d’une personne à influer sur son environnement », poursuit Pierre Quettier.


Cadre dans une compagnie aérienne, Mario, 38 ans, confirme : « J’étais un chef de service assez tyrannique. Depuis que je pratique le shintaïdo, mes relations professionnelles se sont nettement améliorées : je suis devenu plus souple. » Ainsi, on dira d’un responsable d’entreprise qu’il a le hara "ouvert" s’il laisse se développer des réseaux d’affinité et favorise l’autonomie de ceux qui travaillent avec lui. Considérer son collègue de bureau comme un partenaire et non un adversaire, c’est aussi, selon la philosophie du shintaïdo, une affaire de hara.

 

http://www.videosmassage.com/massage-shiatsu-des-amdominaux-le-hara/

Massage Shiatsu des abdominaux (Le Hara)

Dans Massage Shiatsu
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Pour les Japonais, le hara ou abdomen représente beaucoup plus que la partie du corps concernée. L’esprit vital réside dans le hara, et plus spécifiquement en un point situé à cinq centimètres au-dessous du nombril et qui porte le nom de Tan-Den.
C’est dans le hara que réside l’énergie d’un individu. On peut avoir un bon ou un mauvais hara. Se tuer, c’est tuer le hara, se faire hara-kiri. Le shiatsu du hara s’appelle l’ampuku. C’est un art très ancien, plus vieux que le shiatsu, et qui requiert des années d’entraînement. Un praticien qualifié d’ampuku peut traiter et guérir des maladies graves en travaillant uniquement sur le hara. Tous les processus vitaux partent du hara, et on peut y contacter tous les méridiens.
Comme le pied en réflexologie, le hara peut être divisé en zones réflexes (voir ci—dessous) qui reflètent toutes les fonctions corporelles. Le travail sur le hara est donc une partie capitale du traitement et, avec de l’expérience, peut vous aider à établir un diagnostic.
Le hara doit être détendu au-dessus du nombril et ferme en dessous, mais en Occident, le hara présente généralement des caractéristiques inverses.
La vie sédentaire, la mauvaise alimentation, le manque d’attention à la respiration et à l’attitude affaiblissent le hara inférieur et le Tan-Den tandis que la tension mentale et émotionnelle contracte le diaphragme et le hara supérieur. Vous ne reconnaîtrez peut—être pas cela au toucher, mais, partant du principe que le hara inférieur est faible, commencez par le raffermir en exerçant une pression profonde, graduelle et tonifiante, avant de vous occuper du hara supérieur. Il se détendra au fur et à mesure que vous compenserez les déficiences de la zone inférieure. Vous pourrez alors exercer une pression plus forte.
Quand l’ampuku est pratiqué dans les règles de l’art, avec soin, c’est une expérience extrêmement relaxante, qui améliore et équilibre toutes les fonctions physiques. C’est particulièrement bon pour les problèmes abdominaux et pour le dos. Si votre partenaire souffre du dos, travaillez sur le hara, en particulier sur la zone réflexe du méridien de la vésicule biliaire, avant de vous attaquer au dos lui-même.

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