KYOKUSHINKAÏ

 

Kyokushin

 

 

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Kyokushinkai

 

Kyokushinkai

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http://www.karate-do.be/les-styles-de-karate.php

http://www.dailymotion.com/video/x36svu_lecole-kyokushinkai_sport

 



Calligraphie du Kyokushinkai peints originellement par Maître Haramotoki.
Le kyokushin (極真) ou kyokushinkai (極真会) est un style de karaté, fondé par Maître Masutatsu Oyama (大山倍達), de son véritable nom Choi Yeoung-eui. Le premier dojo kyokushinkai est créé dans un quartier de Tokyo en 1953. C'est Shihan Bobby Lowe qui exporte pour la première fois le kyokushinkai en dehors du Japon, avec l'ouverture d'un dojo à Hawaii. 1964 voit l'ouverture du premier honbu dojo, et c'est en fait seulement à cette date que Maître Oyama donne à son style le nom de kyokushinkai. Kyokushinkai signifie en japonais « école de la vérité ultime ». Développé par Masutatsu Oyama, à partir des techniques du karaté japonais, le kyokushin est un karaté de full-contact, qui met l'accent sur l'efficacité en combat réel. La légende veut qu'Oyama ait, à l'occasion de démonstrations, combattu et mis à mort des taureaux, sans arme ni protection, mais cela semble être une déformation des faits réels (voir la section consacrée au témoignage de Jon Bluming dans l'article sur Masutatsu Oyama).
Dans cette école, les étudiants aussi bien que l'enseignant prennent part aux combats. À la différence des autres styles de karaté, le kyokushin, en règle général, n'autorise pas le port d'une protection lors des combats. Les coups sont portés avec une force maximale. Il n'est pas permis de frapper avec les mains dans la tête de l'adversaire, en revanche les coups de pied et de genou sont permis et certains sont d'une grande puissance (par exemple kagate ou hiza geri).
Les combats (kumite) seniors se déroule aux K.O. sans protections et des épreuves de « casse » départagent les match-nuls. Pour les enfants, les juniors et les femmes, des protections adéquates sont obligatoires.
Des compétitions régionales, nationales et européennes sont organisées tout au long de l'année dans les deux disciplines que sont les compétitions kumite et kata.
Le symbole du kyokushinkai est le kankū, dont les origines proviennent du kata Kanku . Kankū se traduit littéralement par « Contempler le ciel ». Ce kata commence en levant les mains ouvertes avec les pouces et les index qui se touchent. L'attention est alors dirigée vers le centre des mains, afin d'unifier l'esprit et le corps. Les pointes du kanku représentent les doigts et signifient la finalité. La partie épaisse représente l'espace entre les mains et signifie l'infini, la profondeur. Les cercles intérieurs et extérieurs signifient la continuité et le mouvement circulaire.
Au Japon, puis à travers le monde, Masutatsu Oyama a su faire connaître le kyokushin avec la parution du livre Vital Karate, puis d'une véritable encyclopédie de trois ouvrages : What is Karate, This is Karate et Advanced Karate, où les différents aspects du travail du kyokushin sont analysés et détaillés.
Pour les plus endurcis de ses karatékas, Maître Oyama a établi une épreuve que chacun peut présenter quand il le désire - Hyaku Nin Kumité - l'épreuve des cent combats.
La calligraphie japonaise du mot kyokushinkai est reproduite sur le dogi des membres de ce style de karaté dans le monde entier. Ces caractères ont été originellement peints par Haramotoki Sensei, grand maître de calligraphie et ami de Sosai Oyama.
Le Kyokushin a donné naissance de plus de vingt styles de combats. Parmi les plus connus l'on peut citer le Kick Boxing (après le défi des maîtres du Muay Thai et le départ d'un des élèves d'Oyama), et le Daido Juku (créé par un autre élève d'Oyama).

Sommaire

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// if (window.showTocToggle) { var tocShowText = "afficher"; var tocHideText = "masquer"; showTocToggle(); } // Techniques [modifier]



Geri Waza : différents types de coup de pied


Kihon Geiko : différents types de coup de poing
Le système de combat du kyokushin est basé sur les styles plus traditionnels de karaté, notamment le shōtōkan et le gōjū-ryū. Il se démarque par une recherche d'efficacité au combat alliant des coups directs et lourds. La devise du kyokushin est « Un coup, une victoire ».
Les combats se mènent souvent à distance très serrée, les coups principaux sont portés à répétition en direction des jambes de l'adversaire et visent à détruire sa capacité de tenir le combat ou tout simplement de le faire tomber. En kyokushin l'on peut parer/contre-attaquer un coup de pied par un coup de poing direct.
Par ailleurs, la sévérité des combats fait des pratiquants de ce style des karatékas très endurcis, pouvant assumer une grande charge physique dans tous les sens du terme.
Certaines techniques du kyokushin ne sont guère utilisées dans d'autres arts martiaux japonais, même si elles existent dans les katas de la plupart des styles de karaté : hiza geri (coup de genou), mae oroshi kagato geri (coup de hache), gedan mawashi geri (coup de pied rotatif bas), shutô mawashi uke (existant d'une forme différente en shotokan). Aujourd'hui, certains pratiquants de kyokushin, comme Francisco Filho ou Glaube Feitosa, apparaissent dans des combats de K-1.Il y a des coups autorisés en kyokushinkai qui ne sont pas autorisés en shotokan ou en wado ryu exemple hiza geri (coup de genou).

Ceintures [modifier]



Ordre des ceintures en Kyokushinkai
Le karaté kyokushin possède son propre système de ceintures de couleur, comparable mais non exactement similaire aux autres écoles de karaté[1]. Dans le schéma adopté au Japon, elles se présentent dans l'ordre suivant :

Une fois que l'étudiant a atteint le 1er kyū, qui correspond au plus haut classement des débutants, il peut présenter le 1er dan. Pour atteindre la ceinture noire 1er dan, ou shodan, il doit maîtriser les kihon (bases), les ido geiko (mouvements de base), le goshinjitsu (self-défense), le sanbon et ippon kumite (combats), les kata et leurs bunkai (compréhension des mouvements), le tameshiwari (casse de briques et de bois) et vaincre au kumite final (combat).
Les examens dans le kyokushin sont très difficiles et à partir de 8e kyū, chaque grade contient des combats qui augmentent en nombre progressivement au grade.
Le prétendant au grade doit affronter durant ces combats des adversaires supérieurs en grade (ou de niveau égal en cas de manque) et tenir le combat de façon convaincante. Les combats en passage de ceinture sont menés comme en compétition - engagement et force au maximum.
Le kyokushin permet l'obtention d'un 1er dan après environ 5 ans de pratique.

Pratiquants Notables de Kyokushin (anciens et actuels) [modifier]

Dojo-kun [modifier]

Le dojo-kun (道場訓, dōjō-kun) est le mantra de l'école. Sosai Oyama écrivit ces paroles, souvent récités dans les dojo qui enseignent le kyokushin.


Japonais

Translittération

Traduction

  • 一、吾々は心身を錬磨し
    確固不抜の心技を極めること
  • 一、吾々は武の神髄を極め
    機に発し感に敏なること
  • 一、吾々は質実剛健を以て
    克己の精神を涵養すること
  • 一、吾々は礼節を重んじ長上を敬し
    粗暴の振舞いを慎むこと
  • 一、吾々は神仏を尊び
    謙譲の美徳を忘れざること
  • 一、吾々は智性と体力とを向上させ
    事に臨んで過たざること
  • 一、吾々は生涯の修行を空手の道に通じ
    極真の道を全うすること
  • Hitotsu, ware ware wa, shinshin o renmashi,
    kakko fubatsu no shingi o kiwameru koto.
  • Hitotsu, ware ware wa, bu no shinzui o kiwame,
    ki ni hasshi, kan ni bin naru koto.
  • Hitotsu, ware ware wa, shitsujitsugōken o motte
    jikko no seishin o kanyō suru koto.
  • Hitotsu, ware ware wa, reisetsu o omonji, chōjō o keishi
    sobō no furumai o tsutsushimu koto.
  • Hitotsu, ware ware wa, shinbutsu o tōtobi,
    kenjō no bitoku o wasurezaru koto.
  • Hitotsu, ware ware wa, chisei to tairyoku to o kōjō sase
    koto ni nozonde ayamatazaru koto.
  • Hitotsu, ware ware wa, shōgai no shūgyō o karate no michi ni tsūji,
    Kyokushin no michi o mattou suru koto.
  • Nous entraînerons notre cœur et notre corps
    pour un esprit ferme et sûr.
  • Nous poursuivrons le sens véritable de la voie martiale,
    afin que nos sens soient prêts à temps.
  • Avec force et vigueur,
    nous cultiverons l'esprit du déni de soi.
  • Nous suivrons les règles de la courtoisie,
    nous respecterons nos supérieurs et éviterons la violence.
  • Nous suivrons nos principes et nos traditions,
    et n'oublierons jamais la vertu de l'humilité.
  • Nous ne cherchons sagesse et force
    sans aspirer à d'autres désirs.
  • Étudiant toute notre vie sur la Voie du karaté,
    nous chercherons à réaliser la Voie du kyokushin.

Le Kyokushin aujourd'hui [modifier]

Après la mort de Maître Masutatsu Oyama, en 1994, l'IKO (International Karate Organization, Organisation internationale de karaté) a éclaté en plusieurs groupes : l'I.K.O 1, l'organisation originelle dirigée par Kancho Shokei Matsui, le Shin-Kyokushinkai de Kenji Midori (World Karate Organization, ou IKO2), le groupe de Matsushima (IKO3), celui de Tezuka (IKO4), la Kyokushin Union de Kancho Kazuyuki Hasegawa, le Kyokushin-kan de Kancho Hatsuo Royama (K.I.K.O, Kyokushin-kan International Karate Organization), l'I.B.K de John Bluming. Ajoutons que Steve Arneil avait quitté l'IKO dès 1991 pour fonder l'IFK (International Federation of Karate, Fédération internationale de karaté). Il y a ainsi aujourd'hui une douzaine d'organisations internationales qui revendiquent l'héritage de Maître Oyama (liste consultable sur le site Kyokushin4life), sans compter les organisations des styles dérivés du kyokushin comme le Seido Juku, le Seidokaikan, le Shidokan, l'Ashihara ou le Daido Juku... En France, sont représentés l'IKO1, le Shin-Kyokushinkai et le Kyokushin-kan.
De nombreux groupes pratiquant le Kyokushin à travers le monde ont décidé de s'intéresser à la pensée et à la philosophie du Kyokushin et d'en tirer des leçons sur l'amélioration de soi et sur la discipline. La façon dont le Kyokushin est enseigné met en avant le fait que l'essentiel n'est pas dans la capacité à mettre son opposant à terre. Plutôt, l'étudiant doit, par la pratique, comprendre le sens véritable du Kyokushin, qui n'est pas dans la violence mais dans la maîtrise de soi. Un des points de la philosophie du Kyokushin est qu'on ne doit pas faire ce qu'on ne peut défaire, et qu'il ne faut jamais user de plus de violence que nécessaire.
Actuellement, le style Kyokushinkai représenterait dans le monde la plus grosse école de karaté do, avec "20 millions d'adeptes dans plus de 120 pays" : c'est du moins ce que prétend le verso de la jaquette, par définition commerciale et publicitaire, du film Fighter in the Wind. Car ce style est l'objet d'un grand impact médiatique, mêlant films, reportages télévisuels, bandes dessinées, dessins animés et de très nombreux ouvrages techniques ou romancés sur Maître Oyama lui-même. Ce succès vient sans doute du côté spectaculaire de la « partie apparente de l'iceberg » : la réalité des combats.

Principales compétitions internationales [modifier]

Les 2 compétitions les plus prestigieuses sont incontestablement les plus anciennes. Elles sont "open", c'est-à-dire sans catégorie de poids, ce qui ajoute à leur valeur : le All Japan Tournament (ou Championship), appelé par abréviation All Japan et qui a lieu tous les ans, sauf exception[6], depuis 1969; et surtout le Kyokushin World Open Tournament, qui confronte tous les quatre ans, depuis 1975, les meilleurs combattants au monde.
À ces deux compétitions, on ajoutera les compétitions suivantes : les European Weight Category Championships (depuis 1978); la Coupe de l'America, qui est une compétition "open" (depuis 1996); les World Weight Category Kyokushin Karate Championships (depuis 1997); les European Open Category Championships (depuis 2000).

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http://budo.karate.free.fr/le%20kyokushinkai.htm


Le Kyokushinkai

                                   


Accueil

                                                                    


Origine du Kyokushinkai

                                                                      

Sosai Masutatsu Oyama

Masutatsu Oyama est né en le 27 juillet 1923 en Corée du Sud. Il découvrit à l'âge de 9 ans le Kempô chinois et les arts martiaux anciens de Corée. Le Gojû Ryu de Yamaguchi Gogen lui vient plus tard d'un travailleur saisonnier à la ferme de ses parents. 
Mais le jeune Masutatsu est un garçon turbulent. A 14 ans, son père l'envoie se calmer au Japon à l'école militaire de Yamanachi. A Tokyo, il suit l'enseignement des plus grands, parmi lesquels Ô Sensei Funakoshi Gichin. Nidan en deux ans, il remporte en 1947 le premier "All Japan Tournament" réunissant tous les styles de karaté do. A 20 ans, il passe avec succès son 4e dan de karaté. Il pratique le Judo à l'académie militaire et 4 ans plus tard obtient son 4e dan.

Sur les conseils de So Nei Chu, expert de Gojû Ryu, il s'exile pour méditer 3 ans dans la solitude des monts Kiyosumi. Yashiro, un de ses élèves relève le défi et l'accompagne dans sa solitude. Ils ont pour seul contact M Kayama qui les ravitaille régulièrement. Il s'impose une discipline de fer et un entraînement rigoureux. Il puise dans les formes anciennes coréennes le travail des coups de pieds auxquels il ajoute les balayages et les attaques dans les jambes. Le Gojû Ryu lui inspire les techniques de poing et le travail respiratoire. Il tire du Shotokan les principes de base du mouvement linéaire et y ajoute pour les gradés les formes circulaires du Taikiken de Maître Kenichi Sawai. Yashiro "craque" au bout de 6 mois, et son mécène doit lui aussi l'abandonner au bout de 14 mois, l'obligeant ainsi à mettre un terme à cette épreuve.
Quand il revient à la civilisation en 1950, il teste sa force sur un taureau. Il en affrontera 52 dans sa vie, en tuera 3, se contentant le plus souvent de leur briser les cornes du tranchant de la main. En 1952, il entame une tournée triomphale de démonstration et de défis aux Etats Unis puis en Asie en affrontant karatékas, boxeurs, lutteurs et autres adversaires qu'il domine largement.
                     
En 1953, il ouvre le premier Dojo Kyokushinkai dans un quartier de Tokyo : Meijiro.C'est Shihan Bobby Lowe qui exporte pour la première fois le Kyokushinkai en dehors du Japon, avec l'ouverture d'un Dojo à Hawai, après avoir été le premier "uchi deshi" (élève interne) pendant 18 mois.
1964 voit l'ouverture du premier Honbu Dojo, et c'est en fait seulement à cette date que Maître Oyama donne à son style le nom de Kyokushinkai (l'école de l'ultime vérité).
Au Japon, puis à travers le monde, Masutatsu Oyama a su faire connaître le Kyokushin avec la parution du livre "Vital Karaté", puis d'une véritable encyclopédie de 3 volumineux ouvrages : "What is Karaté", "This is Karaté" et "Advanced Karaté", où les différents aspects du travail du Kyokushin sont analysés et détaillés. Il a aussi publié un condensé de son cheminement tout au long de la voie sous le titre "The Kyokushin way" (La voie Kyokushin). Maître Oyama est devenu de son vivant une véritable légende. Il a créé un style (Kyokushin signifie "ultime vérité") ou les combats se déroulent au K.-O. La casse et l'endurance servent aux élèves à se tester et à se surpasser ; kihon et kata y sont les outils principaux permettant à chacun de progresser sur la "voie". 

Pour les plus endurcis de ses karatékas, Maître Oyama a établi une épreuve que chacun peut présenter quand il le désire - Hyaku Nin Kumité - l'épreuve des 100 combats.
Actuellement, l'organisation Kyokushinkai représente au Japon et dans le Monde la plus grosse école de Karaté do, avec plus de douze millions de pratiquants sur les cinq continents. Cette école est l'objet d'un impact médiatique fabuleux, mêlant les reportages télévisuels, les bandes dessinées, les dessins animés et les très nombreux ouvrages techniques ou romancés sur Maître Oyama lui-même. Son succès vient sans doute du côté spectaculaire de la "partie apparente de l'iceberg" : la réalité des combats.
Mais le Kyokushinkai est plus qu'un art du combat. C'est une école dotée d'une fabuleuse richesse technique où l'humilité est de rigueur, ou le respect de soi-même se gagne dans le respect d'autrui, ou le mental s'acquiert dans la rigueur nécessaire aux entraînements. En final, le combat ne représente plus qu'une partie d'un tout que l'on peut considérer comme un art de vivre.
Maître Oyama nous a quitté en Avril 1994. Il est parti rejoindre au paradis les grands maîtres qui comme lui ont écrit avec leur volonté et leur sueur l'histoire du Karaté do.

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                       Les 11 principes fondamentaux de SOSAI

1. La voie de l'Art Martial commence et se finit dans le respect et la courtoisie.
2. Poursuivre la voie de l'Art Martial est comme l'escalade d'une falaise. Il faut monter sans se préoccuper du reste.
3. Il faut s'efforcer de saisir toute opportunité, et se garder de toute forme d'égoïsme ou d'agressivité.
4. Même s'il n'est pas possible d'ignorer la valeur de l'argent, il faut savoir s'en détacher.
5. La base de l'Art martial réside dans une attitude juste et stable en toutes circonstances.
6. La voie de l'Art Martial commence après "mille jours" et se maîtrise après "dix mille jours".
7. La réflexion personnelle engendre la sagesse. Le recueillement sur vos propres actions est une opportunité pour s'améliorer.
8. L'objet et la nature de la voie de l'Art Martial sont universels. L'égoïsme disparaît dans la rigueur de l'entraînement.
9. L'Art Martial commence par un point et se termine dans le cercle. La droiture est issue de ce principe.
10. L'essence de l'Art Martial vient de la pratique et de l'expérience. Il faut apprendre à ne jamais craindre de vouloir "plus".
11. Gardez à l'esprit en Art Martial que la recherche d'un cœur pur et reconnaissant est source de vérité.

 

                       DOJO KUN ( ou serment du DOJO)

 

1.               Nous entraînerons nos cœurs et nos corps dans un esprit ferme et inébranlable .

  1. Hitotsu, ware ware wa, shinshin o renmashi, kak-ko fubatu no shingi o kiwameru koto.

2          Nous poursuivrons la véritable voie des arts martiaux et tous nos sens resteront en éveil.

  1. Hitotsu, ware ware wa, bu no shinzui o kiwame, ki ni hasshi, kan ni bin naru koto.

3.        Avec vigueur, nous chercherons à cultiver un esprit d’abnégation.

  1. Hitotsu, ware ware wa, shitsujitsu goken o mot-te, kok-ki no seishin o kanyo suru koto.

4.        Nous observerons les règles de la courtoisie, respecterons nos supérieurs et nous abstiendrons de toute violence.

  1. Hitotsu, ware ware wa, reisetsu o omonji, chyojyo o keishi, sobo no furumai o tsutsushimu koto.

5.        Nous respecterons les religions et n’oublierons jamais les vertus de l’humilité.

  1. Hitotsu, ware ware wa, shinbutsu o toutobi, kenjo no bitoku o wasurezaru koto.

6.        Nos seuls buts seront d’atteindre sagesse et force, et nous n’aurons pas d’autres désirs.

  1. Hitotsu, ware ware wa, chisei no tairyoku to o kojo sase, koto ni nozonde ayamatarasu koto.

7.        Toute notre vie, à travers la discipline du karaté, nous essaierons d’atteindre le véritable sens du Kyokushin.

  1. Hitotsu, ware ware wa, shogai no shugyo o karate no michi no tsuji, Kyokushinkai no michi o mat-to suru koto.

 
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                                    Le Kanku, Le Kanji

Le symbole du Kyokushinkai est le Kanku, dont les origines proviennent du Kata Kanku qui, littéralement se traduit par "Contempler le ciel". Ce kata commence en levant les mains ouvertes avec les pouces et les index qui se touchent. L'attention est alors dirigée vers le centre des mains, afin d'unifier l'esprit et le corps. Les pointes du Kanku représentent les doigts et signifient la finalité.
La partie épaisse représente l'espace entre les mains et signifie l'infini, la profondeur.
Les cercles intérieurs et extérieurs signifient la continuité et le mouvement circulaire

La calligraphie Japonaise du mot:"Kyokushinkai" est reproduite sur le Dogi des membres de notre style de Karaté dans le monde entier. Ces caractères ont été originellement peints par Haramotoki Sensei, grand maître de calligraphie et ami de Sosai Oyama.

 

 

 

http://didiesciva.webs.com/principesdebase.htm

définition du karate

Le kata n'est pas une notion propre au karaté. Il existe dans tous les arts martiaux de l'Extrème Orient. Il est une manière d'apprendre, puis de ne pas oublier, une façon aussi de maintenir en vie les "techniques-mères", celles qui existaient à l'origine et dont découlent toutes celles que nous connaissons maintenant. Il ne s'agit pas seulement de techniques de combat proprement dites, mais aussi d'attitudes, de déplacements, de sensations. Un kata est quelque chose venu de l'extérieur, souvent des temps anciens, dont on se laisse pénétrer au cours de longues années d'entrainement, et que l'on ne modifie pas, par respect pour la tradition, par humilité, et par peur de passer à coté de l'essentiel. un kata se présente comme une suite de mouvements, le tout soigneusement codifié jusque dans le moindre détail, toujours exécuté de la meme manière et dans les memes directions. Ainsi le karatéka pratique entre le début et la fin de l'exercice entre une vingtaine et une centaine de techniques, selon la difficulté du kata. C'est en quelque sorte un kihon enchainé dans plusieurs directions avec, souvent, des répétitions des deux coté, et des degrés différents dans la difficulté des mouvements. C'est à la manière de présenter et d'exécuter un kata que l'on reconnait le véritable niveau d'un karatéka.
définition
Le karaté se traduit par un enchainement de mouvements. ces mouvements sont particulièrement destinés à une fin bien définie dans un combat. Le karaté a des enchainements de coups de poings, de coups de pieds et de positions.Il se compose de trois catégories différentes: les katas, les kihons et les combats.

 

principes a l'usage du pratiquant

Le mot "bu" de budo ( les arts martiaux) s'écrit en plaçant le caractère chinois qui signifie "arrêter" au centre du caractère qui représente deux hallebardes croisées et sa signification est donc: arrêter un conflit. Comme le karaté est un art martial, sa signification étymologique ne doit pas être oubliée et les poings ne doivent pas être utilisés inconsidérément.
Justice et Vigueur sont les attributs de la jeunesse. La vigueur est stimulée par les arts martiaux et peut s'extérioriser dans l'action, bénéfique mais peut etre aussi maléfique. Ainsi, si le karaté-do est pratiqué correcetment, il permet de fortifier le caractère et de servir la justice mais, s'il est utilisé de facon malintentionnée, il n'a plus rien d'humain et il corrompt la société.
La force ne doit être utilisée inconsidérément, alors celui qui l'utilise perdra le respect des autres, il sera méprisé et repoussé pour ses actes barbares. Les jeunes gens sont souvent enclins aux actions et aux paroles téméraires, aussi la pondération est-elle essentielle.
Il faut avoir la dignité sans la sauvagerie. Les arts martiaux doivent élever ceux qui les pratiquent au maximum de leurs capacités. Ils ne s'accordent pas avec l'action inconsidérée, ils ne doivent pas être utilisés contre les autres. Il peut arriver que l'on prenne les saints ou les maîtres pour des niais, mais en fait, ce sont les prétentieux qui, par leur attitude, démontrent à tous qu'ils n'ont rien compris aux arts martiaux.
S'arreter, c'est régresser. Ceux qui croient avoir tout appris, qui fanfaronnent en vantant leurs propres mérites dès qu'ils connaissent quelques mouvements de certains kata et ont acquis une certaine aisance dans leurs mouvements ne sont pas faits pour pratiquer sérieusement les arts martiaux.
Plus on se perfectionne en karaté, plus on doit méditer ces paroles "issun no mushinimo gobu no tamashi" (même un ver de terre de deux centimètres a une âme longue d'un centimètre). Ne dit-on pas également que plus l'arbre est haut, plus fort est le vent, pourtant le saule ne résiste-t-il pas à la tempête? De même, ceux qui s'entrainent au karaté-do doivent considérer l'humilité et la courtoisie comme les vertus les plus élevées.
Mencius a dit: "Lorsque le ciel décide de confier une tâche importante à un homme il commence par durcir son coeur, puis il met ses os et ses nerfs à l'épreuve, fait souffrir son corps de la faim, lui inflige misère et pauvreté, détruit tout ce qu'il entreprend. Ainsi, il stimule sa volonté, trempe sa nature et le rend capable d'accomplir ce qu'il aurait été incapable de faire autrement."
Si la réflexion me démontre que mes positions ne sont pas justes, alors quelle que soit la faiblesse de l'adversaire, ne serai-je pas terrorisé? Mais si la réflexion me montre que je suis dans le vrai, alors, j'irai contre mille ou même dix mille hommes.
Un homme de valeur ne menace jamais, il est toujours prêt mais ne se met jamais en avant; s'il tue, ce sera sans humilier; aucun signe d'indécence n'est visible dans sa demeure, sa nourriture ne doit jamais être lourde, il corrige les erreurs meme les plus petites, mais n'accuse jamais. C'est la que réside la force de sa volonté. Il doit avoir l'esprit large et la volonté puissante. Ses responsabilités sont lourdes à porter et sa route est longue. Le bénévolat doit être un devoir tout au long de votre vie. il s'agit la d'une mission importante, d'un effort qui dure toute la vie, un très long voyage. un homme oridnaire sortira son sabre s'il est ridiculisé et se battra en risquant sa vie mais ne doit pas voir là une preuve de courage. Une véritable homme de valeur n'est jamais perturbé, meme s'il est confronté à un événement imprévisible ou à une crise, il ne s'irrite jamais lorsqu'il est entrainé dans une situation dont il n'est pas la cause. Tout ceci parce que son coeur est grand et son but élevé.

 

source: du livre "karaté-do kyoshan" de Gichin Funakoshi

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  • 2011-Fait par frédéric et entièrement dédié à l'art Kyokushinkai