LA GARDE

 

KYOKUSHIN

 

 

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LA GARDE

 

 

En karaté, les positions de base dites de garde varient selon le style et le maître (Sensei). Ainsi, le karaté traditionnel (shoto ryu) privilégie une position stable et immobile dite d'attente : le combattant se tient face à son adversaire, l'une des jambes en arrière légèrement pliée et la pointe du pied au sol, l'autre en avant pliée à 120°. Les genoux sont toujours tournés vers l'avant. Par opposition, le karaté sportif (shito ryu) privilégie une position similaire où les jambes sont légèrement plus pliées pour favoriser l'équilibre du combattant; la mobilité est très importante : le combattant bouge donc constamment dans un mouvement de va-et-vient, ses pointes de pieds frottant sur le sol. Ce mouvement augmente l'agilité et la vitesse d'action.

 

 

 

 

 

 

 

 

.......Sosaï Masutatsu Ōyama

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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http://mawashido.free.fr/gardet.htm

LES GARDES
Remarque : Dans l'étude dynamique des postures, je dis à propos de celle-ci "Il faut fonder notre Karaté sur nos attitudes quotidiennes et réciproquement. Ainsi, l'observation attentive des gestes, démarches et attitudes permet de faire la liaison entre notre vie et notre Art." Ceci est également valable en ce qui concerne les gardes.
En effet, s'il existe des gardes "de protection" que l'on utilise pour protéger certaines parties du corps, des gardes de "coordination" permettant une utilisation dynamique des techniques, il existe également des gardes "naturelles" qui découlent des "attitudes" que l'on adopte dans le quotidien et à partir desquelles on doit pouvoir agir.
Il arrive, dans certaines occasions, que l'on adopte des attitudes telles que :

  • bras croisés sur la poitrine ;
  • poings aux hanches (penser à Eian Sandan) ;
  • bras ballants (penser à Yoi) ;
  • mains jointes devant le bas-ventre ou près du menton, le poing de l'une dans la paume de l'autre (penser à Bassai et à Jion ou Jitte) ;
  • mains jointes devant le bas-ventre, ouvertes, le tranchant de l'une reposant sur les doigts de l'autre (ou la paume de l'une reposant sur le dos de l'autre (penser à Kanku-Dai, Tekki-Shodan)...

Ces "attitudes" sont reprises et "stylisées" dans les kata. Ceci pour expliquer au pratiquant qu'il faut qu'il s'habitue à réagir à partir de ces "attitudes" qui deviendront alors de véritable "gardes".
Il faut donc que vous vous observiez pour repérer vos "attitudes" habituelles et que vous vous habituiez à agir à partir de celles-ci.
Définition : la garde est une attitude préparatoire à l'action. Elle doit être la posture la plus favorable à l'exécution de toutes les techniques en permettant de réagir instantanément avec des mouvements coulés. Pour cela, elle doit permettre une relaxation totale du corps (Mawashi-Kamae correspond parfaitement à cette définition).
LES GARDES STATIQUES


Généralités

Etude des gardes

Ajustement de la garde

Niveau de la garde

Conseils

Les gardes classiques

Joge-Kamae

Neko-Kamae

Kaishu-Kamae

Jihyo-Kamae

Juji-Kamae

Tanshin

Chudan-Maebane-Kamae

Jion-Kamae

Ganseki-Kamae

Chuken-Kamae

Chuschu-Kamae

Tashin-Kamae

Shimo-Juji-Kamae

Muhen-Kamae

Ensei-Kamae

Jigo-Kamae

Soshin-Kamae

Toten-Kamae

Garyu-Kamae

Choix de la garde

A distance neutre

A distance moyenne

A distance courte

Garde au sol

1. GÉNÉRALITÉS
La garde doit :

  • Être fermée (elle doit protéger l'axe du corps à tout moment).
  • Assurer au corps et aux membres la position la plus favorable à :
  • une réaction instantanée en défense ;
  • une attaque sans appel et sans effort superflu. Elle doit permettre de ne pas révéler les intentions (Pas de contraction, pas de rictus sur le visage).

Elle doit évoluer en fonction :
- des intentions, apparentes ou présumées, de l'adversaire.
- de vos intentions d'attaque ou de défense (poids du corps vers l'avant ou l'arrière).
- des variations de la distance.
- de la technique que vous comptez utiliser (jambe avant ou arrière, attaque ou défense, coups de poing ou de pied).
Une garde peut être une feinte ou un piège :
- Elle peut en effet suggérer à Tori un type d'attaque alors que vous allez en employer un autre.
Exemple : en avançant, vous pouvez intervertir votre garde dès le départ, simultanément avec la délivrance d'un coup de pied. En reculant, vous pouvez déplacer d'abord le pied avant en arrière puis intervertir les poings, avec une forte rotation des hanches qui donnera la force nécessaire à un blocage ou à une esquive.
- Elle peut inciter votre adversaire à attaquer d'une certaine manière ou à un endroit (cible) où vous l'attendez. En effet, certaines gardes ne couvrent pas des cibles particulières. Si vous l'ignorez, vous avez une mauvaise garde et êtes en danger. Si vous le savez, vous pouvez vous en servir pour le piéger.
2. ETUDE DES GARDES

L'étude de la garde se fait en deux parties. La première consiste en l'étude des postures. La seconde a trait à l'étude de la position des membres supérieurs.
- Vraie garde : garde à droite contre droite ou garde gauche contre gauche.
- Fausse garde : garde à droite contre gauche ou garde gauche contre droite.
Les bras
Ils doivent être conservés équidistants des parties du corps qu'ils doivent protéger (dans l'axe du corps) et dirigés vers les points vitaux de l'adversaire.
Bras et main avant
- L'épaule doit être libre. La main est relaxée, prête à attaquer. Elle reste dans l'axe du corps, au niveau de l'épaule, dirigée vers l'axe du corps de l'adversaire.
- La main avant protège le visage et l'aine et sert à frapper.
- Le coude protège le ventre et le côté (avec déplacement).
- Du fait que, dès que vous êtes à portée, vos membres avant exécutent la majorité des techniques, vous devez conserver les membres les plus forts en avant lorsque vous êtes en attaque.
Attention :
Ne tendez pas le bras avant car cela :

  • oblige à faire des appels ;
  • découvre le côté avant du corps ;
  • livre votre allonge à l'adversaire ;
  • lui permet d'appliquer les différentes attaques de la garde.

Bras et main arrière
Cette main sert principalement à la défense, mais elle peut attaquer.

  • Bras et épaule relaxés.
  • Paume faisant face à l'adversaire et positionnée entre celui-ci et l'épaule arrière en ligne avec l'épaule avant, dans l'axe du corps.
  • L'avant-bras couvre le plexus solaire en le frôlant ainsi que l'axe du corps.
  • Le coude, baissé, protège les côtes flottantes.

Coudes
Dirigés vers le sol, ils restent en place. Ils ne sont jamais raides et quand vous étendez vos bras, ils pointent toujours vers le bas sauf en fin de Choku-Zuki.
3. L'AJUSTEMENT DE LA GARDE


Vous devez toujours ajuster votre garde pour fermer vos lignes exposées. Si vous ne l'adaptez pas aux déplacements de votre adversaire, vos bras ne pourront pas défendre rapidement l'axe de votre corps ce qui vous laissera vulnérable à une attaque très rapide.
Plus vous serez près de lui, plus le danger sera grand.


Lorsque vous utilisez vos bras pour fermer certaines lignes, vous savez que vous limitez l'éventail des attaques pouvant être utilisée par l'adversaire. Si, par exemple, vous fermez vos lignes extérieures, il ne peut attaquer que sur les lignes intérieures ou utiliser des techniques circulaires. Lorsque vous vous déplacez, vous devez constamment réajuster votre garde de manière à protéger l'axe de votre corps tout en conservant votre main avant dirigée vers le sien.
En attaque, vous pouvez profiter des défauts dans sa garde en tournant vers le côté faible, en attaquant rapidement puis en vous déplaçant au loin. Cette tactique peut être exécutée avec un déplacement graduel ou rapide. Si vous êtes lent, vous devez tenter de le maintenir sur la défensive en conservant vos bras en mouvement grâce à Mawashi-Kamae.
4. NIVEAU DE LA GARDE
Celui-ci doit varier en fonction des niveaux risquant d'être pris pour cible.
Attention : Ces changements se font sans modifier la position des coudes ce qui évite les appels.




a - Garde au niveau haut (Jodan)
- Le poing avant est tenu à hauteur de l'épaule, dans l'axe du corps. L'angle entre le bras et l'avant-bras est de 90°. Le coude est placé comme pour Ude-Uke. Le bras avant protège ainsi les niveaux Chudan et Gedan.
- Le poing arrière est tenu au niveau de la taille et le coude protège les côtés. On peut aussi le tenir au niveau de l'épaule.
- Cette garde est adoptée lorsque la distance (courte) rend possible des attaques rapides des poings.

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b - Garde au niveau bas (Gedan)
La main avant est tenue au niveau de la taille, le coude couvre les côtes (axe du corps). La main arrière est tenue au niveau de l'épaule, dans l'axe du corps.
Cette garde est utilisée lorsque la distance laisse supposer un coup de pied. Votre tête doit être mobile.


5. CONSEILS
- Corrigez sans cesse votre garde devant un miroir.
- Utilisez des techniques qui vous en éloignent le moins possible.
- Pratiquez des attaques pures et revenez en garde dans un flot continu.
- Couvrez vos retours en garde par une action de l'autre main (Mai-Te, Gyaku-Zuki, Mawashi-Zuki, Uraken-Uchi).
- Ne baissez pas votre main (involontairement) lorsque vous revenez en garde. Vous devez revenir directement au point de départ.
- Adaptez votre garde de manière à :

  • tromper la vigilance de votre adversaire ;
  • continuer à menacer sa ligne d'axe tout en protégeant la vôtre.

- Restez face à votre adversaire. Vous pouvez chercher à l'attaquer de biais ou de côté, mais ne le laissez pas le faire (si votre niveau est insuffisant).
Applications :
- En vraie garde 1) garde haute ; 2) garde basse.

  • A la suite de Mai-Te, votre adversaire baisse sa garde. Attaquez Gyaku-Zuki-Jodan à partir de Zen-Kutsu.
  • Lorsque vous vous déplacez légèrement vers son intérieur, à l'aide d'un pas de côté, il néglige de vous suivre avec sa garde. Attaquez rapidement avec Mai-Te.
  • Il tient sa garde trop haute (les deux poings au niveau de son nez). Attaquez Mae-Ashi-Fumikomi-Yoko-Geri au genou ou Mae-Ashi-Mae-Geri à l'aine.
  • Comme vous modifiez votre angle en tournant vers l'extérieur, il ne maintient pas l'opposition de sa garde. Attaquez rapidement ses côtes avec Mae-Ashi-Yoko-Geri-Kekomi.
  • Idem vers l'intérieur avec Mae-Ashi-Mae-Geri-Keage à l'aine.

6. LES GARDES CLASSIQUES
Yoi
Les mains étant toutes deux au niveau Gedan, utilisez des techniques ayant leur origine à ce niveau, exemple :
- Défense

  • avant : Gedan-Kake-Uke ou Teisho-Uke (EI). Soto-Uke (2e forme). Double Shu-Wan-Uke. Jodan-Empi-Uke ou Chudan-Empi-Uke (EI). Haiwan-Nagashi-Uke. Jodan-Age-Uke. Te-Nagashi-Uke...
  • côté : Ude-Uke. Haishu-Uke. Gedan-Barai (hanche). Haiwan-Uke. Gedan-Kake-Uke ou Jodan-Empi-Uke (IE). Double Shu-Wan-Uke...
  • avant et côté : Ude-Uke D ou G + Gedan-Kake-Uke (EI) G ou D...

- Attaque

  • Avant : Zuki. Tate-Zuki. Age-Zuki. Ura-Zuki. Mawashi-Zuki. Haito-Uchi (Jodan et Gedan) épaule. Ura-Tettsui-Uchi. Gedan-Kakuto-Uchi. Teisho-Uchi. Nukite à la gorge. Yama-Zuki. Tate ou Mawashi-Empi-Uchi.
  • Côté : Yoko-Empi-Uchi. Kakuto-Uchi ou Zuki. Yoko-Mawashi-Empi-Uchi. Tettsui-Uchi (IE et Otoshi). Uraken-Uchi (IE). Haishu-Uchi.
  • Arrière : Ushiro-Empi-Uchi. Gedan-Shuto-Uchi. Ushiro-Mawashi-Zuki. Ushiro-Mawashi-Empi-Uchi.

Jodan-Maebane-Kamae
Les deux mains sont au niveau Jodan, vous utiliserez donc des techniques ayant leur origine à ce niveau.


Exemple :
- Défense : Morote-Gedan-Barai. Gedan-Barai. Gedan-Kake-Uke (EI). Soto-Uke. Te-Nagashi-Uke. Gedan-Barai + Soto-Uke, arm-lock en bloquant le bras adverse entre les deux avant-bras tout en vous effaçant. Double Shu-Wan-Uke ou Double Gedan-Haiwan-Uke en utilisant les courbes défensives des deux bras. Te-Nagashi-Uke + Ura-Zuki, etc.
- Attaque : Ago-Zuki. Tettsui-Uchi (EI), (IE), etc.
Joge-Kamae


La main Jodan peut appliquer les techniques décrites à partir de Jodan, la main Gedan celles partant de Gedan.
Exemples complémentaires :
Main Gedan : Gedan-Sukui-Uke (IE) avec renforcement de la paume de l'autre main, si le coup de pied est puissant. Morote-Uke, etc.
Main Jodan : Teisho-Uke puis attaque, des deux paumes, au corps. Gedan-Barai droit + Soto-Uke gauche. Gedan-Kake-Uke droit + Ude-Uke gauche. Tettsui-Uchi (EI) droit etc.
Neko-Kamae
idem pour main Jodan et Gedan ainsi que Otoshi-Uraken-Uke et Otoshi-Teisho-Uke de la main Jodan.
Kaishu-Kamae


Les deux avant-bras sont tenus devant le visage, paumes dirigées vers celui-ci. La position de chaque bras est identique à Jodan-Soto-Uke. A partir de cette garde on peut exécuter Kakiwake-Uke et les parades à deux mains.
Jihyo-Kamae
Peu différente de Joge-Kamae au niveau des techniques. Ici, cependant, la main tendue en avant (à la hauteur du plexus) sert à juger de la distance et à attaquer la garde adverse au moment où l'on attaque avec la main levée.
Juji-Kamae
Mains en Jodan-Shuto-Juji-Uke. Voir gammes pour Juji-Uke.
Tanshin
Position Zuki-Jodan en Nekoashi-Dachi ou Ko-Kutsu. Le bras tendu contrôle la distance.
Bras tendu : Zuki en avançant fortement le ventre en Zen-Kutsu, Uchi-Komi, Soto-Uke, Otoshi-Uke.
Voir gammes Zuki-Jodan.
Chudan-Maebane-Kamae
Les deux mains sont à la hauteur des épaules, bras semi-tendus, paumes vers l'avant. Les mains, étant au niveau Chudan, toutes les techniques sont possibles à une ou deux mains.
Jion-Kamae


Main arrière en garde au plexus ou en Hikite avant comme pour Joge-Kamae. Cette garde incite Tori à attaquer au niveau Jodan. Voir enchaînement à partir de Hikite et Gedan-Barai.
Ganseki-Kamae


Comme Jion-Kamae mais la main avant est tenue au niveau du plexus. Si Tori est lent ou que vous désirez attaquer, adoptez Zen-Kutsu. Si vous devez vous déplacer vite, utilisez Nekoashi-Dachi.
 
Chuken-Kamae


Comme Maebane, mains au niveau du plexus (saisie de bras, clefs). On est généralement en Nekoashi-Dachi.
Chuschu-Kamae
Comme Tanshin mais le bras tendu l'est au niveau de l'épaule.
Tashin-Kamae


Poignets croisés à la hanche.
Gedan-Juji-Uke, Gedan-Sukui-Uke gauche. Gedan-Shuto-Uke gauche. Soto-Uke droit. Ude-Uke droit. Morote-Uke droit. Jodan-Juji-Uke. Jodan-Age-Uke droit ou gauche. Double Shu-Wan-Uke à droite ou à gauche. Gedan-Barai gauche + Soto-Uke droit ou inversement, Sokumen-Awase-Uke. Zuki droit.
Shimo-Juji-Kamae
Voir les gammes de Gedan-Juji-Uke.
Muhen-Kamae
Position de squat, paumes sur les genoux. Permet d'utiliser au maximum la détente des jambes et d'attaquer l'adversaire au niveau Gedan avec les bras ou les jambes (voir Ensei-Dachi).
Ensei-Kamae Voir Ensei-Dachi.


Jigo-Kamae
Voir Jigo-Dachi. Evite toute attaque d'équilibre et permet d'attaquer les jambes de Tori. Clef de jambe, attaques à partir du sol avec les pieds.
Soshin-Kamae
Sutemi, attaques en se relevant, coups de pied en posant les mains au soi.
Toten-Kamae
Voir Toten-Dachi. Mêmes utilisations que Soshin.
Garyu-Kamae
En Nekoashi-Dachi, mais de profil par rapport à Tori. Main avant, paumes vers le sol, près de la cuisse correspondante. L'autre main, paume verticale dirigées vers Tori, protège le menton.
Exercices :
- Conservez la même garde pendant un long moment en cherchant à vous relaxer.
- Pratiquez les techniques défensives et offensives pouvant en découler.
- Contractez puis relâchez alternativement chaque muscle pendant un temps très court.
7. CHOIX DE LA GARDE
Il est déterminé par les parties vulnérables du corps, en fonction de la position par rapport à l'adversaire (distance) et la hauteur de la posture.

  1. Garde à distance neutre
    Vous avez le temps de réagir aux attaques adverses, vous pouvez alors laisser vos bras pendre sur le côté, relaxés.

Exemple : Yoi. Cette posture est utilisée au début d'un combat ou pour marquer une pose dans l'intention de varier le rythme. Elle peut servir à leurrer un adversaire.

  1. Garde à distance moyenne
    A cette distance vous devez être prêt à agir rapidement. Utilisez garde basse puisque votre taille et vos jambes sont les zones les plus accessibles ou une garde dynamique. Quand vous avancez, le haut de votre corps devient progressivement plus accessible, utilisez alors une garde haute. Baissez la, au fur et à mesure que vous reculez, si votre adversaire laisse la distance s'accroître.
  2. Garde à distance courte
    La garde doit être obligatoirement haute.

- Cependant, tant que la distance n'est pas totalement fermée, les attaques des pieds sont libres, aussi faut-il défendre les lignes basses.
- Dès que la position est fermée et que votre jambe avant bloque celle de Tori, il est moins important de défendre les lignes basses. Les deux bras seront alors tenus en ligne haute, les poings à hauteur des épaules (protégez votre menton avec votre épaule avant, épaule et menton parcourant chacun la moitié du chemin qui les séparent.).

  1. Garde au sol

Muhen-Kamae, Ensei-Kamae, Jigo-Kamae, Toten-Kamae, ainsi que la posture assise, la posture en boule et l'araignée.
LES GARDES DYNAMIQUES
MAWASHI-KAMAE


Mawashi-Ryu-Karaté-Do - Travail du ventre - Les gardes - L'Art des courbes - Postures & déplacements - Les techniques - Les Kata Traditionnels - Stratégie & Tactique - Les Kata Mawashi - Vos attentes

 

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http://judo81120.e-monsite.com/rubrique,garde-et-distance,500605.html

GARDE ET DISTANCE

LES GARDES

La garde est la position motrice qui permet d'agir ou réagir rapidement. La distance, quant à elle, sépare les adversaires et doit être correctement appréciée afin d'éviter d'être touché.
Ces deux aspects de la pratique sont intimement liés. Une garde souple mais toutefois efficace devra permettre une mobilité parfaite dans le soucis de préserver une distance sûre. Il est difficile d'imposer une forme de garde particulière. La meilleure garde est la vôtre, celle pour laquelle vous vous sentez à l'aise, prêt à bondir ou à vous effacer. Les bras protègeront le haut et le milieu du corps, les jambes seront "habiles". Les mains pourront permettre les esquives, les saisies ou les coups : l'esprit doit alors être libre, prêt à s'adapter à la situation d'attaque ou de défense. Le regard, sera "perdu" au niveau du torse de l'adversaire, permettant une vision globale du contexte.


Remarque : Dans l'étude dynamique des postures, je dis à propos de celle-ci "Il faut fonder notre Karaté sur nos attitudes quotidiennes et réciproquement. Ainsi, l'observation attentive des gestes, démarches et attitudes permet de faire la liaison entre notre vie et notre Art." Ceci est également valable en ce qui concerne les gardes.
En effet, s'il existe des gardes "de protection" que l'on utilise pour protéger certaines parties du corps, des gardes de "coordination" permettant une utilisation dynamique des techniques, il existe également des gardes "naturelles" qui découlent des "attitudes" que l'on adopte dans le quotidien et à partir desquelles on doit pouvoir agir.
Il arrive, dans certaines occasions, que l'on adopte des attitudes telles que :

  • bras croisés sur la poitrine ;
  • poings aux hanches (penser à Eian Sandan) ;
  • bras ballants (penser à Yoi) ;
  • mains jointes devant le bas-ventre ou près du menton, le poing de l'une dans la paume de l'autre (penser à Bassai et à Jion ou Jitte) ;
  • mains jointes devant le bas-ventre, ouvertes, le tranchant de l'une reposant sur les doigts de l'autre (ou la paume de l'une reposant sur le dos de l'autre (penser à Kanku-Dai, Tekki-Shodan)...

Ces "attitudes" sont reprises et "stylisées" dans les kata. Ceci pour expliquer au pratiquant qu'il faut qu'il s'habitue à réagir à partir de ces "attitudes" qui deviendront alors de véritable "gardes".
Il faut donc que vous vous observiez pour repérer vos "attitudes" habituelles et que vous vous habituiez à agir à partir de celles-ci.
Définition : la garde est une attitude préparatoire à l'action. Elle doit être la posture la plus favorable à l'exécution de toutes les techniques en permettant de réagir instantanément avec des mouvements coulés. Pour cela, elle doit permettre une relaxation totale du corps (Mawashi-Kamae correspond parfaitement à cette définition).
LES GARDES STATIQUES

Généralités

Etude des gardes

Ajustement de la garde

Niveau de la garde

Conseils

Les gardes classiques

Joge-Kamae

Neko-Kamae

Kaishu-Kamae

Jihyo-Kamae

Juji-Kamae

Tanshin

Chudan-Maebane-Kamae

Jion-Kamae

Ganseki-Kamae

Chuken-Kamae

Chuschu-Kamae

Tashin-Kamae

Shimo-Juji-Kamae

Muhen-Kamae

Ensei-Kamae

Jigo-Kamae

Soshin-Kamae

Toten-Kamae

Garyu-Kamae

Choix de la garde

A distance neutre

A distance moyenne

A distance courte

Garde au sol

La garde doit :

  • Être fermée (elle doit protéger l'axe du corps à tout moment).
  • Assurer au corps et aux membres la position la plus favorable à :
  • une réaction instantanée en défense ;
  • une attaque sans appel et sans effort superflu. Elle doit permettre de ne pas révéler les intentions (Pas de contraction, pas de rictus sur le visage).

Elle doit évoluer en fonction :
- des intentions, apparentes ou présumées, de l'adversaire.
- de vos intentions d'attaque ou de défense (poids du corps vers l'avant ou l'arrière).
- des variations de la distance.
- de la technique que vous comptez utiliser (jambe avant ou arrière, attaque ou défense, coups de poing ou de pied).
Une garde peut être une feinte ou un piège :
- Elle peut en effet suggérer à Tori un type d'attaque alors que vous allez en employer un autre.
Exemple : en avançant, vous pouvez intervertir votre garde dès le départ, simultanément avec la délivrance d'un coup de pied. En reculant, vous pouvez déplacer d'abord le pied avant en arrière puis intervertir les poings, avec une forte rotation des hanches qui donnera la force nécessaire à un blocage ou à une esquive.
- Elle peut inciter votre adversaire à attaquer d'une certaine manière ou à un endroit (cible) où vous l'attendez. En effet, certaines gardes ne couvrent pas des cibles particulières. Si vous l'ignorez, vous avez une mauvaise garde et êtes en danger. Si vous le savez, vous pouvez vous en servir pour le piéger.
L'étude de la garde se fait en deux parties. La première consiste en l'étude des postures. La seconde a trait à l'étude de la position des membres supérieurs.
- Vraie garde : garde à droite contre droite ou garde gauche contre gauche.
- Fausse garde : garde à droite contre gauche ou garde gauche contre droite.
Les bras
Ils doivent être conservés équidistants des parties du corps qu'ils doivent protéger (dans l'axe du corps) et dirigés vers les points vitaux de l'adversaire.
Bras et main avant
- L'épaule doit être libre. La main est relaxée, prête à attaquer. Elle reste dans l'axe du corps, au niveau de l'épaule, dirigée vers l'axe du corps de l'adversaire.
- La main avant protège le visage et l'aine et sert à frapper.
- Le coude protège le ventre et le côté (avec déplacement).
- Du fait que, dès que vous êtes à portée, vos membres avant exécutent la majorité des techniques, vous devez conserver les membres les plus forts en avant lorsque vous êtes en attaque.
Attention :
Ne tendez pas le bras avant car cela :

  • oblige à faire des appels ;
  • découvre le côté avant du corps ;
  • livre votre allonge à l'adversaire ;
  • lui permet d'appliquer les différentes attaques de la garde.

Bras et main arrière
Cette main sert principalement à la défense, mais elle peut attaquer.

  • Bras et épaule relaxés.
  • Paume faisant face à l'adversaire et positionnée entre celui-ci et l'épaule arrière en ligne avec l'épaule avant, dans l'axe du corps.
  • L'avant-bras couvre le plexus solaire en le frôlant ainsi que l'axe du corps.
  • Le coude, baissé, protège les côtes flottantes.

Coudes
Dirigés vers le sol, ils restent en place. Ils ne sont jamais raides et quand vous étendez vos bras, ils pointent toujours vers le bas sauf en fin de Choku-Zuki.

 


Vous devez toujours ajuster votre garde pour fermer vos lignes exposées. Si vous ne l'adaptez pas aux déplacements de votre adversaire, vos bras ne pourront pas défendre rapidement l'axe de votre corps ce qui vous laissera vulnérable à une attaque très rapide.
Plus vous serez près de lui, plus le danger sera grand.


Lorsque vous utilisez vos bras pour fermer certaines lignes, vous savez que vous limitez l'éventail des attaques pouvant être utilisée par l'adversaire. Si, par exemple, vous fermez vos lignes extérieures, il ne peut attaquer que sur les lignes intérieures ou utiliser des techniques circulaires. Lorsque vous vous déplacez, vous devez constamment réajuster votre garde de manière à protéger l'axe de votre corps tout en conservant votre main avant dirigée vers le sien.
En attaque, vous pouvez profiter des défauts dans sa garde en tournant vers le côté faible, en attaquant rapidement puis en vous déplaçant au loin. Cette tactique peut être exécutée avec un déplacement graduel ou rapide. Si vous êtes lent, vous devez tenter de le maintenir sur la défensive en conservant vos bras en mouvement grâce à Mawashi-Kamae.

Celui-ci doit varier en fonction des niveaux risquant d'être pris pour cible.
Attention : Ces changements se font sans modifier la position des coudes ce qui évite les appels.




a - Garde au niveau haut (Jodan)
- Le poing avant est tenu à hauteur de l'épaule, dans l'axe du corps. L'angle entre le bras et l'avant-bras est de 90°. Le coude est placé comme pour Ude-Uke. Le bras avant protège ainsi les niveaux Chudan et Gedan.
- Le poing arrière est tenu au niveau de la taille et le coude protège les côtés. On peut aussi le tenir au niveau de l'épaule.
- Cette garde est adoptée lorsque la distance (courte) rend possible des attaques rapides des poings.




...................................................................................................................................






b - Garde au niveau bas (Gedan)
La main avant est tenue au niveau de la taille, le coude couvre les côtes (axe du corps). La main arrière est tenue au niveau de l'épaule, dans l'axe du corps.
Cette garde est utilisée lorsque la distance laisse supposer un coup de pied. Votre tête doit être mobile.


- Corrigez sans cesse votre garde devant un miroir.
- Utilisez des techniques qui vous en éloignent le moins possible.
- Pratiquez des attaques pures et revenez en garde dans un flot continu.
- Couvrez vos retours en garde par une action de l'autre main (Mai-Te, Gyaku-Zuki, Mawashi-Zuki, Uraken-Uchi).
- Ne baissez pas votre main (involontairement) lorsque vous revenez en garde. Vous devez revenir directement au point de départ.
- Adaptez votre garde de manière à :

  • tromper la vigilance de votre adversaire ;
  • continuer à menacer sa ligne d'axe tout en protégeant la vôtre.

- Restez face à votre adversaire. Vous pouvez chercher à l'attaquer de biais ou de côté, mais ne le laissez pas le faire (si votre niveau est insuffisant).
Applications :
- En vraie garde 1) garde haute ; 2) garde basse.

  • A la suite de Mai-Te, votre adversaire baisse sa garde. Attaquez Gyaku-Zuki-Jodan à partir de Zen-Kutsu.
  • Lorsque vous vous déplacez légèrement vers son intérieur, à l'aide d'un pas de côté, il néglige de vous suivre avec sa garde. Attaquez rapidement avec Mai-Te.
  • Il tient sa garde trop haute (les deux poings au niveau de son nez). Attaquez Mae-Ashi-Fumikomi-Yoko-Geri au genou ou Mae-Ashi-Mae-Geri à l'aine.
  • Comme vous modifiez votre angle en tournant vers l'extérieur, il ne maintient pas l'opposition de sa garde. Attaquez rapidement ses côtes avec Mae-Ashi-Yoko-Geri-Kekomi.
  • Idem vers l'intérieur avec Mae-Ashi-Mae-Geri-Keage à l'aine.

 

Les mains étant toutes deux au niveau Gedan, utilisez des techniques ayant leur origine à ce niveau, exemple :
- Défense

  • avant : Gedan-Kake-Uke ou Teisho-Uke (EI). Soto-Uke (2e forme). Double Shu-Wan-Uke. Jodan-Empi-Uke ou Chudan-Empi-Uke (EI). Haiwan-Nagashi-Uke. Jodan-Age-Uke. Te-Nagashi-Uke...
  • côté : Ude-Uke. Haishu-Uke. Gedan-Barai (hanche). Haiwan-Uke. Gedan-Kake-Uke ou Jodan-Empi-Uke (IE). Double Shu-Wan-Uke...
  • avant et côté : Ude-Uke D ou G + Gedan-Kake-Uke (EI) G ou D...

- Attaque

  • Avant : Zuki. Tate-Zuki. Age-Zuki. Ura-Zuki. Mawashi-Zuki. Haito-Uchi (Jodan et Gedan) épaule. Ura-Tettsui-Uchi. Gedan-Kakuto-Uchi. Teisho-Uchi. Nukite à la gorge. Yama-Zuki. Tate ou Mawashi-Empi-Uchi.
  • Côté : Yoko-Empi-Uchi. Kakuto-Uchi ou Zuki. Yoko-Mawashi-Empi-Uchi. Tettsui-Uchi (IE et Otoshi). Uraken-Uchi (IE). Haishu-Uchi.
  • Arrière : Ushiro-Empi-Uchi. Gedan-Shuto-Uchi. Ushiro-Mawashi-Zuki. Ushiro-Mawashi-Empi-Uchi.

 

Les deux mains sont au niveau Jodan, vous utiliserez donc des techniques ayant leur origine à ce niveau.
Exemple :
- Défense : Morote-Gedan-Barai. Gedan-Barai. Gedan-Kake-Uke (EI). Soto-Uke. Te-Nagashi-Uke. Gedan-Barai + Soto-Uke, arm-lock en bloquant le bras adverse entre les deux avant-bras tout en vous effaçant. Double Shu-Wan-Uke ou Double Gedan-Haiwan-Uke en utilisant les courbes défensives des deux bras. Te-Nagashi-Uke + Ura-Zuki, etc.
- Attaque : Ago-Zuki. Tettsui-Uchi (EI), (IE), etc.

 

La main Jodan peut appliquer les techniques décrites à partir de Jodan, la main Gedan celles partant de Gedan.
Exemples complémentaires :


Main Gedan : Gedan-Sukui-Uke (IE) avec renforcement de la paume de l'autre main, si le coup de pied est puissant. Morote-Uke, etc.
Main Jodan : Teisho-Uke puis attaque, des deux paumes, au corps. Gedan-Barai droit + Soto-Uke gauche. Gedan-Kake-Uke droit + Ude-Uke gauche. Tettsui-Uchi (EI) droit etc.

idem pour main Jodan et Gedan ainsi que Otoshi-Uraken-Uke et Otoshi-Teisho-Uke de la main Jodan.

 

Les deux avant-bras sont tenus devant le visage, paumes dirigées vers celui-ci. La position de chaque bras est identique à Jodan-Soto-Uke. A partir de cette garde on peut exécuter Kakiwake-Uke et les parades à deux mains.

Peu différente de Joge-Kamae au niveau des techniques. Ici, cependant, la main tendue en avant (à la hauteur du plexus) sert à juger de la distance et à attaquer la garde adverse au moment où l'on attaque avec la main levée.

Mains en Jodan-Shuto-Juji-Uke. Voir gammes pour Juji-Uke.

 

Position Zuki-Jodan en Nekoashi-Dachi ou Ko-Kutsu. Le bras tendu contrôle la distance.
Bras tendu : Zuki en avançant fortement le ventre en Zen-Kutsu, Uchi-Komi, Soto-Uke, Otoshi-Uke.
Voir gammes Zuki-Jodan.

 

Les deux mains sont à la hauteur des épaules, bras semi-tendus, paumes vers l'avant. Les mains, étant au niveau Chudan, toutes les techniques sont possibles à une ou deux mains.

 

Main arrière en garde au plexus ou en Hikite avant comme pour Joge-Kamae. Cette garde incite Tori à attaquer au niveau Jodan. Voir enchaînement à partir de Hikite et Gedan-Barai.

Comme Jion-Kamae mais la main avant est tenue au niveau du plexus. Si Tori est lent ou que vous désirez attaquer, adoptez Zen-Kutsu. Si vous devez vous déplacer vite, utilisez Nekoashi-Dachi.

 
Comme Maebane, mains au niveau du plexus (saisie de bras, clefs). On est généralement en Nekoashi-Dachi.

Comme Tanshin mais le bras tendu l'est au niveau de l'épaule.

 

Poignets croisés à la hanche.
Gedan-Juji-Uke, Gedan-Sukui-Uke gauche. Gedan-Shuto-Uke gauche. Soto-Uke droit. Ude-Uke droit. Morote-Uke droit. Jodan-Juji-Uke. Jodan-Age-Uke droit ou gauche. Double Shu-Wan-Uke à droite ou à gauche. Gedan-Barai gauche + Soto-Uke droit ou inversement, Sokumen-Awase-Uke. Zuki droit.

 

Muhen-Kamae
Position de squat, paumes sur les genoux. Permet d'utiliser au maximum la détente des jambes et d'attaquer l'adversaire au niveau Gedan avec les bras ou les jambes (voir Ensei-Dachi).
 Voir Ensei-Dachi.

Voir Jigo-Dachi. Evite toute attaque d'équilibre et permet d'attaquer les jambes de Tori. Clef de jambe, attaques à partir du sol avec les pieds.

Sutemi, attaques en se relevant, coups de pied en posant les mains au soi.

Voir Toten-Dachi. Mêmes utilisations que Soshin.
En Nekoashi-Dachi, mais de profil par rapport à Tori. Main avant, paumes vers le sol, près de la cuisse correspondante. L'autre main, paume verticale dirigées vers Tori, protège le menton.
Exercices :
- Conservez la même garde pendant un long moment en cherchant à vous relaxer.
- Pratiquez les techniques défensives et offensives pouvant en découler.
- Contractez puis relâchez alternativement chaque muscle pendant un temps très court.
Il est déterminé par les parties vulnérables du corps, en fonction de la position par rapport à l'adversaire (distance) et la hauteur de la posture.

  1.  
    Vous avez le temps de réagir aux attaques adverses, vous pouvez alors laisser vos bras pendre sur le côté, relaxés.

Exemple : Yoi. Cette posture est utilisée au début d'un combat ou pour marquer une pose dans l'intention de varier le rythme. Elle peut servir à leurrer un adversaire.
Dernière mise à jour de cette page le 09/01/2010

 

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http://encyclo.voila.fr/wiki/Garde_%28en_sports_de_combat%29

Garde (position de combat)

Historique
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Pour les articles homonymes, voir Garde.
En combat rapproché (à mains nues ou avec une arme blanche), il faut être prêt à porter un coup ou bien à l'esquiver, à le parer. Au fil des siècles, les guerriers on développé des « positions d'attente », ou plutôt « de vigilance », appelées gardes : ce sont des positions du corps et des membres permettant de frapper ou de se défendre rapidement.

Sommaire

Description

Pour être efficace, la garde obéit à plusieurs impératifs :

  • elle doit pouvoir être conservée longtemps, donc doit être confortable et permettre un relâchement des muscles ; ce relâchement est également important pour pouvoir porter un coup à pleine puissance ;
  • elle doit permettre de frapper sans « appel », c'est-à-dire sans devoir armer son coup, geste de préparation qui renseignerait l'adversaire sur l'imminence de l'attaque ;
  • elle doit empêcher l'adversaire de porter un coup aux parties sensibles ; on dit que l'on « ferme » sa garde, par opposition à une « ouverture » dans la garde (possibilité pour l'adversaire de porter un coup) ;
  • elle doit permettre au combattant de voir ce qui se passe autour de lui.

Chaque domaine et chaque culture a développé des gardes propres, mais elles obéissent toutes aux principes ci-dessus. Dans les arts martiaux japonais (budo), les gardes, appelées kamae, sont des positions de référence qui permettent au combattant d'avoir des repères. Ainsi, la fin d'un coup est elle-même une garde, et est travaillée en tant que telle.
On peut distinguer :

  • les positions de face (qui permettent d'avoir une meilleure visibilité, une meilleure mobilité, des positions de profil qui diminuent la surface offerte aux coups) ;
  • les positions basses (qui permettent d'avoir une meilleure stabilité, plus de puissance tout en offrant moins de surface aux coups, des positions hautes) ;
  • le cas particulier de la garde en position allongée, lors d'une phase de combat au sol, technique particulièrement importante dans le ne waza et le jiu jitsu brésilien.

À mains nues

Aïkido

L'aïkido se veut un art martial défensif. Il n'y a donc pas à proprement parler de garde, mais une attitude « naturelle » dite shizen tai. La position de référence est la position hanmi, littéralement « moitié du corps » : un pied est devant et la jambe est fléchie, l'autre pied est derrière et la jambe est tendue, les épaules sont de face ; ainsi, le pratiquant est face au partenaire, a une vue globale de son entourage et ne restreint pas sa mobilité tout en ne présentant « qu'une moitié du corps » (en fait, une hanche est devant).
L'aïkido fut en grande partie construit à partir du travail du sabre (kenjutsu), cette position du corps est de fait commune à certaines écoles d'escrime (ryu).
Un des points important est de rester centré sur son partenaire tout en étant attentif à l'environnement (possibilité d'attaques venant d'autres directions), et de gérer la distance (ma ai) afin d'avoir le temps de réagir à l'attaque.
Article détaillé : Aïkido > La garde (kamae).

Boxes

Voir article : posture (sport de combat)


Un type de garde haute dite mixte (un bras en avant) en boxe birmane
En boxe, aussi « attitude de combat ». Lorsqu'on parle de « garde »[1], on pense souvent à la position des bras pour se protéger. Mais bien plus que cela, elle désigne une organisation corporelle permettant au combattant de se préparer à défendre et d'autre part à passer à l'offensive, cela dans une configuration qui lui offre un maximum de sécurité et d'efficacité. Différentes positions permettent de faire face à un adversaire avant et pendant l'engagement et, comme on vient de le dire, sont appelées à défaut « garde ».
Comme son nom l'indique, « être sur ses gardes » c'est se mettre en alerte permanente et adopter une position favorable pour réagir. De nombreuses attitudes de garde existent : « garde de trois-quarts de face », « de profil », « garde inversée », « garde haute », « garde basse », « garde avancée », « garde ramassée », etc. Certes, il très important « d'être gardé » (hermétique), mais il faut également adopter une attitude qui permettre d'agir et de réagir rapidement et avec dextérité Il faut donc adopter une posture dite « efficace ».
A contrario un boxeur n'adoptant pas d'attitude définie où ayant les bras « en bas » est dit « non gardé ». D'ailleurs, certains boxeurs font ce choix dans la perspective de construire leur jeu sur la base de contre-informations (manœuvres, tromperies).
Une garde est personnelle et comme nous voyons de voir elle souvent en rapport avec les stratégies à mettre en place.

Karaté



Une garde de type "tigre" en bando birman
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En karaté, les positions de base dites de garde varient selon le style et le maître (Sensei). Ainsi, le karaté traditionnel (shoto ryu) privilégie une position stable et immobile dite d'attente : le combattant se tient face à son adversaire, l'une des jambes en arrière légèrement pliée et la pointe du pied au sol, l'autre en avant pliée à 120°. Les genoux sont toujours tournés vers l'avant. Par opposition, le karaté sportif (shito ryu) privilégie une position similaire où les jambes sont légèrement plus pliées pour favoriser l'équilibre du combattant; la mobilité est très importante : le combattant bouge donc constamment dans un mouvement de va-et-vient, ses pointes de pieds frottant sur le sol. Ce mouvement augmente l'agilité et la vitesse d'action.

Tae kwon do

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Le style du taekwondo est fondé sur la vitesse d'exécution et le mouvement perpétuel pour augmenter la vitesse d'action. Le combattant est de côté et saute d'un pied à l'autre. Le jeu de pied est très important : en effet, la jambe arrière est sollicitée le plus souvent car cette attaque est à la fois puissante et permet une allonge importante.

Kung fu wu shu

Dans le style tai zu, on considère que les parties les plus sensibles sont

  • les genoux : les coups de pieds aux genoux sont rapides (contrairement aux cibles plus hautes), et ce sont des articulations relativement fragiles et qui supportent le reste du corps ;
  • les parties génitales : facilement accessibles, la douleur provoque une incapacité ;
  • le visage, notamment les yeux.

La garde la plus courante consiste donc à avoir les deux pieds à 45° par rapport à l'axe du corps, du même côté (les deux pieds sont tournés à gauche si la jambe droite est devant, à droite si la jambe gauche est devant) : un coup montant vers les parties génitales est bloqué par la fermeture des cuisses, et un coup de pied au genou fera plier celui-ci dans le sens naturel de l'articulation, ne provoquant pas de blessure. Une main protège les parties génitales (et l'abdomen), et une main protège le visage. Le poids est à 60 % sur la jambe arrière et à 40 % sur la jambe avant, permettant d'effectuer un coup de pied rapidement avec la jambe avant.

Krav Maga

Le Krav Maga possède plusieurs gardes mais la principale consiste à avoir les deux pieds parallèles dans le même axe que le corps, le pied arrière est en retrait d'environ entre 15 et 30 cm et son talon est relevé, le pied avant est en revanche à plat, les genoux très légèrement fléchis, les mains hautes (doigts au niveau des yeux), coudes serrés, épaules légèrement relevées, les mains sont ouvertes (pour permettre différentes défenses mains ouvertes) mais sans trop tendre les doigts (pour ne pas donner la possibilité à un opposant de les saisir). Le poids du corps est plutôt porté vers l'avant (environ 2/3).

Escrimes

Canne de combat

En canne de combat la garde est une position où le pied correspondant à la main qui tient la canne est légèrement en avant avec la pointe dirigé vers l'adversaire, le buste face à l'adversaire (et non pas de profil), ce qui implique que l'autre pied est légèrement écarté (et pas en ligne), la pointe vers l'extérieur, et les genoux sont juste assez fléchis pour faire des pas chassés. La canne est dirigé vers le plexus de l'adversaire, le coude fléchi et décollé des hanches. En fait la position des jambes est similaire à la garde de boxe française à qui elle est associée.

Escrime européenne



Compétition d'escrime
L'escrime moderne est une évolution de l'escrime martiale. Celle-ci s'est radicalement transformée par l'arrivée des armes à feu à la Renaissance : les armures et boucliers devenant inutiles, on put alléger les épées et sabres qui devinrent plus fins et plus souples, plus légers. Certaines écoles, notamment espagnoles pratiquaient avec une épée et une dague (ce qui influença d'ailleurs le kali escrima philippin).
En devenant sport, l'escrime a défini des règles d'engagement garantissant une loyauté (fair-play) et un intérêt en tant que spectacle (zones de touche, interdiction de croiser les jambes au sabre…).
En escrime, les jambes sont fléchies afin d'avoir une bonne mobilité. Le buste est de profil, le bras armé est en avant légèrement fléchis. Le poignet est en sixte à l'épée et au fleuret, en tierce au sabre, mais se modifie selon les circonstances. Le bras non armé sert à équilibrer le corps.
Article détaillé : Escrime > La position de garde.

Jojutsu

Kenjutsu et kendo



Kendo : garde haute (jodan no gamae) à gauche, garde moyenne (seigan no gamae) à droite
Les gardes, ou kamae, varient selon les écoles, et selon que l'on utilise un ou deux sabres (daisho). L'escrime japonaise, ou kenjutsu, pratiquée par les samouraïs mise principalement sur la mobilité, et aussi sur l'honneur et la sincérité, valeurs mises en avant par le bushido. Par ailleurs, jusqu'à l'arrivée des armes à feu (et donc la fin de l'utilité des sabres), le Japon était naturellement protégé des invasions par la mer et un vent rendant difficile la navigation depuis la côte (le kamikaze, le « vent des dieux »), et il n'a quasiment jamais tenté d'invasion (mise à part une invasion mongole au XIIIe siècle, la guerre contre les Aïnous, l'invasion de l'archipel des Ryukyu en 1609 et quelques tentatives d'invasion de la Corée par Hideyoshi Toyotomi). Les guerriers ne se sont donc quasiment jamais frottés à d'autres cultures, d'autres manières de combattre.
L'installation d'une paix avec la période Edo a transformé l'art du sabre, qui est devenu un art de duel et non plus une technique de bataille. Le kendo, « voie du sabre » (voie dans le sens art de vivre et non plus technique meurtrière) a évolué au XXe siècle pour devenir un sport de combat, avec non plus une notion de coupe mais une notion de touche.
Il en résulte que certaines attitudes sont jugées comme « irréalistes » dans d'autres domaines. Ainsi, les gardes se font avec les épaules de face, là où d'autres pays ont développé des gardes de profil, présentant moins de surface à la frappe. Cette garde de face est de plus rendue nécessaire par le tenue du sabre à deux mains, cohérente avec l'absence de bouclier.
Les kamae sont un ensemble de situations de combat, de transitions entre les coups, il en existe donc une multitude : sabre haut, en position médiane ou bas, tenu devant, sur le côté ou caché derrière le corps…
Article détaillé : Kenjutsu > Gardes (kamae).

Au sol



Garde fermée, lors d'une phase de grappling.
Lors des phases de combat au sol, la garde est une position primordiale, permettant de se défendre contre les coups de son adversaire ou de placer des techniques de soumissions. On la retrouve dans de nombreux sports de combat spécialisés dans le combat au sol, le ne waza au judo, le sambo, le grappling, le jiu jitsu brésilien ou encore le combat libre. Ainsi avant les années 90, la position allongée dos au sol, lors d'un combat, avec un adversaire au-dessus de soi était considérée comme très précaire, on se rend compte maintenant que le combattant en position inférieure n'est pas forcement le plus en danger.
La garde au sol en gracie jiu jitsu peut se définir par la position suivante : le combattant est sur le dos, allongé, son partenaire est sur lui, entre ses jambes. Trois variantes principales existent :

  • la garde dite fermée, où l'on referme ses deux jambes autour du buste de l'adversaire, en croisant les chevilles dans son dos. Cette garde est défensive, ne permet pas une grande mobilité, mais permet de contenir fermement un adversaire.
  • la garde dite ouverte, où l'on garde ses jambes de chaque côté de l'adversaire, sans les croiser. Elle permet d'avoir plus de mobilité et d'attaquer plus facilement.
  • la demi-garde, ou l'on enserre une des jambes de l'adversaire du dessus avec ses deux jambes.

Certains combattant de jiu jitsu brésilien se sont spécialisés dans des gardes très efficaces, tel Ricardo de la Riva qui a donné son nom à la garde de la Riva.
En compétition, le passage de la garde, qui consiste pour l'adversaire du dessus à sortir de la garde, c'est-à-dire à passer le barrage constitué par les jambes de l'adversaire du dessous, est récompensé par l'attribution d'un grand nombre de points, ainsi en jiu jitsu brésilien, cette technique rapporte 3 points.

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Feintes

alors voila voici quelques feinte qui sont assez simple a executer :
-faire 2 seiken
-avant que l'on execute le 2eme seiken se preparer rapidement a enchainer un mae gueri du meme cote que le 2eme seiken
-au 2eme seiken avnt ke le seiken touche le mae gueri doit etre excuter et si tout cela est fait rapidement le seiken et le mae gueri toucheront en meme temps

Resultat :l'adversaire se preocupe que du seiken mais ne se preocupe pas du mae gueri qui arrive donc il va bloker le seiken mais pas le mae gueri et donc finira par etre repousser ou meme desequilibrer et tombera

 

voici une feinte que j'avais deja mise mais qui a plutot sa place ici :
-faire 2 ou 3 mawashi gueri jodan (soit en idari soit en miji)
-au 4eme (ou 3eme) faire un mae ura mawashi gueri jodan avec la jambe opposer a celle du mawashi gueri

-si l'adversaire est habituer de cette feinte faire le mae ura mawashi avec la meme jambe que le mawashi gueri

Resultat :dans les 2 cas l'adversaire va prendre l'habitude de bloker le mawashi gueri mais le point commun entre le mawashi gueri et le mae ura mawashi gueri c'est qu'il commence tous les 2 de la meme maniere...donc en gros l'adversaire blokera a la fin le mawashi gueri et finira avec le mae ura mawashi a la tete

 

encore une autre feinte que j'aime utiliser :
-faire comme si vous battez en mawashi gueri et au lieu de l'executer convenablement....transformer le mawashi en yoko gueri kekomi
-il est important d'attendre que l'adversaire aille pour bloquer le mawashi car juste a ce momen il fau transformer le mawashi en yoko gueri kekomi

Resultat :au moment ou l'adversaire va pour bloke le mawashi il ou ouvre sa garde au niveau du ventre et la e yoko gueri kekomi vient s'appliquer...et l'adversaire finira propulser

 

une feinte un vraiment tres facile a faire du faite que beaucoup d'adversaire tombe dans le piege
lorsque vous attaquer un low kick certains adversaire n'aime pas bloquer se genre de coup et on tendance a l'esquiver souvent en se retirant vers l'arriere donc :
-faire low kick
-comme l'adversaire esquive il faut laisser retomber le low kick et montrer le dos
-a se moment ladversaire a beucoup de chance e se rapprocher et la faite un ushiro gueri

Resultat :l'adversaire se prend un des coup de pied les plus difficile a bloquer et donc se rammase le ushiro gueri en chudan ou jodan sans pouvoir faire quelque chose

 

voici une technique que je dois à damien :
lorsque vous etre pris sous une multitude de coup assez souvent l'on a l'habitude de reculer et de se refermer sur soit et de finira soit en dehors du terrain ou bien coince....lorsque cela se produit donc :
-suite de multitude coups
-venir sur l'advrsaire si coup de pied ou coup de poing (de pref )
-faire morote uke

Resultat :En faisant cela vous allez repousser votre adversaire et donc vous degager de cette multitudes de coups

 

voici une feinte que j'adore faire :
-lorsque vous tenez une garde jodan ou chudan
-faite bouger cette garde de maniere circulaire en suivant de petit cercle a sens contraint l'un de l'autre
-ensuite avancer cette garde vers l'adversaire

Resultat :l'adrversaire va se preocuper de cette garde et finira par etre destabiliser et inconsciament ouvrira lui-meme sa garde...onc des ouverture partout et ensuite il suffit de vous dechainez

 

ben se qui est important dans cette technique ce n'est pas de ce concentrer sur la garde mais sur les ouvertures de ton adversaire...le but de cette technique est d'offrir un max oppurtunites au niveau attaque

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http://www.shitoryukaratedo.com/5.html

Les 9 vertus du karateka :
- 1 - L'HONNEUR (MEIYO) : c'est suivre un code moral et avoir un idéal de manière à se comporter dignement et respectablement. - 2 - LA FIDELITE (CHUJITSU) : c'est le devoir et la nécessité incontournables de tenir ses promesses et de remplir ses engagements. - 3 - LA SINCERITE (MAKOTO) : c'est la qualité de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique. - 4 - LE COURAGE (YÛKI) : c'est la force d'âme qui fait braver le danger et la souffrance. La bravoure, l'ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage. - 5 - LA BONTE (SHINSETSU) : c'est une des marques de courage. Elle dénote une haute humanité et nous pousse à être respectueux de la vie. - 6 - L'HUMILITE (KYOKEN) : c'est savoir être modeste, exempt d'orgueil et de vanité. - 7 - LA DROITURE (TADASHI) : c'est suivre la ligne du devoir et ne jamais s'en écarter. Elle nous permet de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable. - 8 - LE RESPECT (SONCHOO) : c'est savoir traiter les personnes et les choses avec référence. C'est le premier devoir d'un Budoka. - 9 - LE CONTRÔLE DE SOI (SEIGYO) : c'est la qualité essentielle d'une ceinture noire car elle conditionne toute son efficacité. Le code d'honneur et la morale traditionnelle enseignés par le Karate do sont basés sur l'acquisition de cette maîtrise.
20 préceptes du Karate do ( par Gichin Funakoshi, 1930) :
- 1 -Rei au commencement. Rei à la fin. Le Karate commence et se termine par le salut. - 2 - Il n'y a pas de première attaque en Karate. En Karate, on ne prend pas l'initiative de l'attaque. - 3 - Le Karate martial est honneur et complément de justice. - 4 - Se connaître soi-même pour connaître les autres. - 5 - Intuition plutôt que supplément technique. La technique mentale est plus importante que la technique physique. - 6 - L'esprit doit rester détaché. L'important est de garder son esprit ouvert sur l'extérieur. - 7 - L'infortune provient de la négligence. L'infortune provient toujours de notre propre faiblesse. Le malheur provient de la paresse. - 8 - Karate dans toute la vie. Le Karate martial ne se pratique pas seulement au dojo. Il faut transporter les qualités acquises par le Karate dans la vie de tous les jours. - 9 - Karate pour toute la vie. L'entraînement doit durer toute la vie. - 10 - Les problèmes du Karate trouvent leurs solutions dans les exemples de la nature. Vois tous les phénomènes à travers le Karate et tu trouveras la subtilité. - 11 - Le Karate est comme l'eau. Le Karate est semblable à l'eau bouillante qui commence à refroidir dès que l'on n'entretien plus le feu. - 12 - Ne penser ni à gagner ni à perdre. Ne jamais chercher à gagner et ne jamais accepter de perdre. Ne pas penser à gagner mais penser à ne pas perdre. - 13 - Adapter son attitude à celle de son ennemi. En combat réel, agir et réagir en fonction des adversaires. - 14 - Le Karate est manoeuvre entre vrai et faux. L'essentiel en combat est de jouer entre le faux et le vrai. - 15 - Toujours penser que bras et jambes de l'adversaires sont des sabres. - 16 - Lorsque l'on franchit une porte, des millions d'ennemis vous guettent. - 17 - La garde pour le débutant, position naturelle pour le gradé. Prendre la garde de combat lorsque l'on est débutant. Pour l'expert, tout part de la position naturelle. - 18 - Kata et combat réel sont deux choses différentes. Il faut exécuter correctement les katas, mais ceux-ci sont différents du combat. - 19 - Varier les rythmes. Ne pas oublier les variations de la force, de la souplesse du corps et le rythme des techniques. - 20 - Rester toujours créatif. Penser et élaborer toujours.
Dix préceptes du Karate do par Anko Itosu (1909) :

PRECEPTE 1. Le but ultime du Karate do n'est pas de se constituer un corps robuste, mais de mettre sa vie au service d'une cause juste. A l'entraînement, il vous faut toujours supposer plusieurs adversaires à combattre. Mais si vous avez maille à partir avec un voleur ou un agresseur, évitez de le blesser gravement en le touchant à un point vital. PRECEPTE 2. En Karate, il convient de s'entraîner régulièrement pour se forger un corps d'acier, endurcir ses membres au point de les rendre aussi puissants qu'une arme. Et, travaillant le Karate, vaillance au coeur dès l'école primaire, on parviendrait à l'âge adulte au faîte de sa condition physique. Cette même vaillance, mûrie, s'appliquerait à un autre objet, aux autres arts martiaux. PRECEPTE 3. « Hâtez-vous lentement ! ». Une à deux heures d'entraînement quotidien, pendant trois ou quatre ans vous façonnera un corps d'une robustesse et d'une puissance inégalées chez un non-pratiquant. PRECEPTE 4. En raison de l'utilisation maximale des Keri et des Tsuki, l'entraînement journalier au makiwara est de rigueur. Pour cela, tout en gardant les épaules basses, bombez le torse et maintenez fermement les pieds au sol. Puis, faîtes descendre la conscience dans le bas-ventre ; frappez alors de 100 à 200 fois le makiwara avec le même poing. PRECEPTE 5. La position idéale en Karate consiste à se tenir le dos bien droit, les épaules basses, les jambes solidement ancrées au sol, la conscience fixée au point bas de l'abdomen, afin d'utiliser la résultante des forces verticales antagonistes.PRECEPTE 6. Les katas (et techniques) doivent se travailler avec persévérance, pour maîtriser chaque technique et savoir l'appliquer à bon escient dans une situation fictive. Les mouvements qui composent un kata recèlent des méthodes de dégagement et de prise, invisible, dont la plupart seront transmises oralement par le maître. PRECEPTE 7. Avant de travailler un kata, distinguez les techniques qui visent à fortifier le corps de celles qui sont à proprement parler des « études ». PRECEPTE 8. S'entraîner à garder les yeux pleins de fureur, les épaules basses et le corps prêt à réagir vous assure d'une victoire en toute maîtrise lors d'un vrai combat. PRECEPTE 9. Connaître et respecter ses limites. PRECEPTE 10. Il est largement attesté que la pratique régulière du Karate procure une longévité exceptionnelle : le corps se développe harmonieusement, l'appareil digestif fonctionne mieux et la circulation sanguine s'améliore. Pour toutes ces raisons, on gagnerait à introduire à l'école primaire les bases de l'éducation physique et à y développer l'enseignement du Karate.

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Enchainement au combat

http://www.dailymotion.com/video/xetugv_enchainement-de-coups-de-pieds_sport

http://www.dailymotion.com/video/xh7moy_maitrise-du-karate_sport

 

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acceuil......Échauffements......Musculation...... Katas .....Kanku......Positions......Autres positions......Sortie
2011-Fait par frédéric et entièrement dédié à l'art Kyokushinkai